Les Féminines de l’ASSE reprennent leur match à Strasbourg, avec un retard au score mais une supériorité numérique à exploiter pour relancer leur saison.

Une reprise attendue après un match interrompu dans le brouillard

Dix jours après un déplacement perturbé en Alsace, les Vertes retrouvent Strasbourg pour finir une rencontre stoppée dès la 34e minute. Ce 19 novembre, la FFF a programmé la reprise du match exactement au moment où il s’était arrêté. Les Stéphanoises étaient alors menées 1–0, dans une partie rendue illisible par un brouillard dense. Les arbitres avaient tranché : impossible de jouer dans ces conditions.
Pour l’ASSE, cette reprise n’a rien d’anodin. Le score défavorable oblige l’équipe à entrer immédiatement dans l’intensité, sans période d’observation. Une situation rare, mais qui demande un niveau de concentration maximal dès le premier ballon.

Une supériorité numérique qui change l’analyse sportive

Si les Vertes sont derrière au tableau d’affichage, elles ont un avantage clair : Strasbourg avait été réduit à dix juste avant l’interruption, après un second carton jaune reçu par Aigbogun. Cette donnée change complètement le rapport de forces.
L’ASSE devra profiter de cette configuration pour imposer un rythme plus élevé et étirer le bloc strasbourgeois. Reprendre un match en plein milieu d’une action, sans l’énergie initiale du coup d’envoi, peut surprendre. Mais dans le Forez, on voit surtout une opportunité : transformer un scénario mal embarqué en point(s) précieux dans l’optique du maintien en Arkema Première Ligue.
Les Stéphanoises devront éviter l’erreur classique d’une équipe en supériorité : confondre vitesse et précipitation. Le contexte impose de la maîtrise, une circulation rapide et une agressivité dans les zones clés.

En supériorité numérique, les Vertes ont l’occasion de transformer un match interrompu en tournant important pour leur saison.

Source : FFF