C'était le 16 décembre 2017. Julien Sablé tentait de sortir le club du marasme après le départ d'Oscar Garcia et Jean-Louis Gasset arrivait sur la pointe des pieds... Devant la crise traversée par le club, nous nous risquions à avancer nos solutions pour une sortie de crise rapide et durable... Un peu plus de 2 ans après, beaucoup de nos préconisations se sont concrétisées.
Sortir Julien Sablé de ce bourbier !
Conclusion de 2017 : Demander à Julien Sablé qu'il propose son retrait de l'équipe afin de retrouver le poste de directeur du centre de formation. Une sortie par la grande porte qui évitera une nouvelle cacophonie en termes de communication. Restera alors à nommer un entraîneur. Si la paire Jean-Louis Gasset / Ghislain Printant a été évoquée, faut-il pour autant y voir une solution viable ? A notre sens, le club doit disposer d'un manager sportif aux pouvoirs élargis tels que les avaient Christophe Galtier. Un manager général charismatique et à forte personnalité à qui l'on va laisser toute liberté pour diriger le secteur sportif. Cette solution implique automatiquement la mise en retrait de Dominique Rocheteau.
Ce qu'il s'est réellement passé : Jean-Louis Gasset a été nommé entraîneur numéro 1 et Julien Sablé est devenu son 2ème adjoint derrière Ghislain Printant. Il restera l'adjoint de ce dernier lorsque Gasset est parti en mai dernier et demeure à ce poste sous l'ère Puel. Nous préconisions le recrutement d'un entraîneur qui soit installé dans un rôle de manager général et c'est aujourd'hui le cas. Claude Puel a des pouvoirs très élargis à l'ASSE et incarne cette personnalité forte et charismatique.
Dominique Rocheteau : un directeur sportif qui doit prendre ses responsabilités
Conclusion de 2017 : L'arrivée d'un manager général pourrait rendre le poste de directeur sportif inutile. Si toutefois il en fallait un, il est évident qu'il faut recruter un homme neuf, surtout pas issu du sérail stéphanois, qui possède un réseau solide et surtout qui soit respecté dans le métier. L'ASSE passe dans le milieu pour un club d'amateurs géré par des amateurs. Ce n'est pas nous qui le disons, c'est ce que nous expliquent tous les observateurs ou professionnels qui gravitent autour du football français. Il est donc temps que le club se professionnalise et renvoie cette image à l'extérieur. Quant à Dominique Rocheteau, nous lui proposerions un poste d'ambassadeur de l'ASSE qu'il incarnerait à merveille.
Ce qu'il s'est réellement passé : Il aura fallu attendre 2019 pour que la question de la succession de Dominique Rocheteau se pose. Le directeur sportif s'est retiré et n'a pas réellement été remplacé. Si un directeur général est arrivé (ndlr : Xavier Thuilot, nous y reviendrons plus loin), la gestion du sportif est à ce jour endossée par le seul Claude Puel. Toutefois, avec un directeur général et un manager général, l'ASSE a-t-elle réellement besoin d'un directeur sportif ? Un chef du recrutement efficace devrait largement suffire pour coordonner les mercatos. Pur le reste, Puel et Thuilot s'en chargeront...
La cellule de recrutement : le cancer du club !
Conclusion de 2017 : Se séparer de David Wantier dans un premier temps et recruter un responsable du recrutement absolument dévoué à sa mission. Il devra constituer une équipe restreinte de scouts autour de lui, l'important n'étant pas le nombre mais la qualité et la quantité de leurs réseaux. C'est essentiel. Là encore, comme dit précédemment, l'ASSE passe pour un club désordonné et amateur dans le milieu. Comme annoncé en exclusivité sur notre site, David Wantier et David Friio possèdent à ce jour beaucoup moins de pouvoir. Comme pour donner de la crédibilité à notre information, "le management va évoluer, certaines personnes vont partir" expliquait hier Bernard Caïazzo en conférence de presse après le conseil de surveillance réuni ce vendredi. De notre côté, nous maintenons notre information malgré le démenti de Roland Romeyer. A ce jour, David Wantier et David Friio ont pour mission de dégraisser l'effectif...
Ce qu'il s'est réellement passé : David Wantier est en cours de licenciement et David Friio devrait suivre. Son bilan catastrophique depuis son arrivée au club reflète toute sa compétence de recruteur. Sous l'ère Gasset, Wantier a été recalé à la gestion du dégraissage de l'effectif professionnel. Le chef du recrutement qui ne recrute pas venait d'être inventé par Gasset puis prolongé par Printant et aujourd'hui Puel. Un homme fort du recrutement va (enfin) arriver : Buisine ? Bonneau ? Un autre ? Peu importe ! Il disposera assurément d'un réseau bien plus structuré et développé que David Wantier...
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Renforcer la gouvernance avec un directeur général
Conclusion de 2017 : L'arrivée d'un directeur général serait une excellente nouvelle. Il faut pour cela qu'il corresponde à une certaine image et possède un niveau de compétence très élevé. Dynamique, charismatique, respectable, le directeur général doit être dans un club ce qu'est un chancelier en Allemagne ou le premier ministre en France. Roland Romeyer doit absolument se mettre en retrait afin de se préserver et de ne pas offrir l'image de ce supporter-président qui ne prend pas la hauteur que son statut lui impose. Un directeur général pourrait également apporter de la modernité dans la gouvernance. C'est essentiel.
Ce qu'il s'est réellement passé : Xavier Thuilot est arrivé avec son expérience engrangée au LOSC notamment. La présence de ce directeur général a automatiquement mis en retrait Roland Romeyer pour son plus grand bien. Il aura fallu 2 ans à l'ASSE pour comprendre que son modèle ne fonctionnait pas. Si Christophe Galtier parvenait à maîtriser la complexité et le particularisme stéphanois, Oscar Garcia en a lui été la victime. Jean-Louis Gasset a tout simplement repris les choses en main et régulièrement été en tension avec le président du directoire. Il fallait donc acter l'arrivée de ce directeur général.
Ne pas se rater lors du mercato hivernal !
Conclusion de 2017 : Nous allons donc attendre avec impatience ces recrues de haut niveau... De la réussite du mercato va dépendre la fin de saison de l'ASSE, c'est une évidence. On comprend mieux pourquoi David Wantier en a été écarté... Rayon départ, il faut s'attendre à tout... Vraiment à tout.
Ce qu'il s'est réellement passé : A ce niveau, nous n'avons pas été déçus ! Jean-Louis Gasset a fait jouer son réseau et attiré Debuchy, M'Vila et Subotic qui ont été des réussites et permis au club de passer de la 17ème place à la 6ème en 4 mois !
Écarter les éminences grises...
Conclusion de 2017 : A l'ASSE comme dans d'autres clubs, certains pourraient être comparés à des éminences grises. Nous ne donnerons pas de noms, mais chacun pourra se faire son idée. Il y a toujours un conseiller invisible, un anti-quelqu'un ou quelque chose qui fait que certaines décisions répondent parfois à des logiques difficilement perceptibles. L'exemple cité plus haut avec le choix surprenant de Julien Sablé au lieu de Laurent Battles en est un exemple. Ce n'est pas le seul... L'institution doit reprendre du poids et les dirigeants s'entourer de personnes désintéressées par une forme de pouvoir. Ce dernier point peut paraître "gratuit", mais il fait réellement partie de la problématique. Notre solution : Mettre en place tout ce qui a été proposé précédemment...
Ce qu'il s'est réellement passé : Des choses ont évolué à l'ASSE, mais ce club reste et restera une institution complexe, objet de luttes en interne et en externe. Certaines éminences "grises" sont parties. D'autres restent encore et tentent d'influencer les hommes en place. Claude Puel les a identifiées et tente de les écarter au mieux du club, au pire de son champs d'action. Puel a rapidement compris, bien aidé par Xavier Thuilot, que certaines personnes servaient davantage leur cause que celle du club. Des choix ont été faits, des mesures prises, et des départs actés ou programmés. Et ça n'est pas terminé...
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[DOSSIER SPECIAL] Nos solutions pour tenter de sortir l’ASSE de la crise !
Crédit photo : Icon Sport