Ovationné dans le Forez, le passage de Yohan Mollo à l'ASSE aura été couronné de succès. L'ancien milieu offensif de l'ASSE s'est longuement exprimé dans une longue interview accordée à OVLM.
Yohan Mollo (Ex-ASSE) : "L'ASSE ? Deux mois avant, je suis avec Nancy. Au bout de 25 minutes de jeu, je perds 4-0. Deux mois plus tard, je me retrouve avec le même maillot. Sauf que cette fois, je suis dans le stade et je suis avec le maillot des Verts. C'est moi qui mets le but du 3-0. Franchement, c'est la première fois que j'ai vraiment connu l'exigence du haut tableau en football. L'exigence de se dire qu'il faut gagner chaque match. Le match nul, on ne l'accepte pas. La défaite, elle est prise comme un échec total.
Honnêtement, ça m'a fait grandir moi aussi en tant qu'homme et en tant que joueur de foot. L'exigence, je l'avais, mais ça m'a fait évoluer en tant que joueur parce que c'est la gagne. Déjà que je suis un mauvais perdant, là c'est vraiment la gagne. Tu sens que tout le monde veut tirer dans le même sens."
Le plaisir de partager
Yohan Mollo (Ex-ASSE) : "Geoffroy-Guichard ? Franchement, c'est énorme. Je ne vais pas te mentir, je suis très reconnaissant envers ce club. Ils ont fait énormément envers moi. Je n'ai que des bons souvenirs avec l'ASSE. J'ai gagné un titre dans ma carrière et c'est là-bas. Honnêtement, l'amour qu'on m'a transmis, ce que les gens ont fait pour moi, c'est inexplicable. C'est pour ça que j'ai réussi à jouer le football que j'ai joué. Que ce soit au niveau de l'encadrement, au niveau des joueurs, au niveau des supporters, j'étais comme chez moi. J'ai juste essayé de rendre ce qu'on m'a donné."
Mollo, une identité usurpée
Yohan Mollo (Ex-ASSE) : "Pour l'anecdote, sur mon premier match avec l'ASSE, je fais un but, une passe décisive. Le coach me sort. Je ne pense pas avoir fait un bon match. Je regarde le coach, je suis dégoûté. Il me dit, mais c'est bon, tu as marqué, c'est ce qu'on t'a demandé. Mon côté perfectionniste a fait que j'étais déçu. Je n'ai pas gagné 70 % de mes duels, etc. Quand t'es dans un club comme l'ASSE, tu n'as pas un seul joueur au poste, on est quatre. On est 4 à jouer milieu gauche. On est 4 à jouer milieu droit. Ce sont les chaises musicales. J'ai peur qu'on ne me laisse pas le temps. J'ai le bonheur de se scorer d'entrée donc c'est tout bénef et ça tourne bien. Mais j'ai toujours voulu me mettre des standards super haut parce que sinon je vais sauter. Puis, je n'ai pas voulu décevoir mon père."