Le FC Metz s'est fait peur ce dimanche soir à l'occasion de la dernière journée de Ligue 1. Malgré une défaite face au PSG, les messins disputeront bien les barrages face au vainqueur des playoffs de Ligue 2. Lazlo Boloni, coach de Metz, s'est exprimé après la rencontre. Retranscription.

Boloni était tendu

Lazlo Boloni, coach de Metz : "On ne peut pas cacher une réalité. Chaque minute passée, sans prendre de buts, ton chemin était lié. On voulait gagner du temps parce que celui qui gagne du temps, il gagne la vie. C'était valable pour le match et c'est valable pour tout le championnat. On a réussi aujourd'hui à gagner du temps. J'espère qu'on peut gagner de la vie aussi.""

Oukidja coupable pour son coach

Lazlo Boloni, coach de Metz : "La consigne, c'était que le temps passe, surtout si on réussit d'avoir un équilibre. Si on garde de temps en temps la balle aussi c'eest bien. Si ont peut être opportuniste, c'est encore mieux. On voulait faire des transitions rapides vers l'avant. Être opportuniste parce que si jamais t'as une réussite, ça te donne beaucoup plus de temps pour gérer le match. Malheureusement, on n'a pas réussi à avoir l'équilibre en première mi-temps. On a été un peu désorienté avec un but. Il tombe du ciel. Je suis persuadé que le Parisien voulait centrer, pas mettre un lob au gardien. Et puis notre gardien aussi, il a eu une mauvaise appréciation. C'était un coup de marteau. Ils ont continué à nous percer côté droit. C'était loin aussi, je ne pouvais pas corriger. J'étais soulagé quand on est arrivé à la mi-temps pour régler la chose.

J'ai essayé de leur faire passer de discipline. Les efforts physiques qu'il faisait étaient sans réflexion. On a réussi, en deuxième mi-temps, à calmer les choses."

Metz se satisfait des barrages

Lazlo Boloni, coach de Metz : "Les barrages ? La vérité, c'est que j'ai compté les minutes. J'ai regardé la montre. J'ai demandé à mes collègues qui ont suivi Lorient. J'étais inquiet. J'attendais la fin du match. Ce que j'ai dit dans le vestiaire après le match, c'est que ce n'est pas normal de vous féliciter après un match perdu. Surtout quand il n'y a pas un match de coupe international.

Je félicite mes joueurs malgré tout, parce qu'on a fini par retrouver ce fameux équilibre. Ils ont eu des occasions avec une grande domination. On a réussi à s'accrocher de cet équilibre."

Tensions avec le public pour Metz ?

Lazlo Boloni, coach de Metz : "Oukidja qui s'est fait siffler par le stade parce qu'il gagnait du temps ? J'ai un petit message pour le public. J'ai entendu, quand j'étais jeune enfant, une de mes professeurs me disait que dans la vie, tu as ce que tu peux, pas ce que tu veux. Qui ne veut pas gagner à la maison ? Qui ne cherche pas la victoire ? Mais de temps en temps, tu fais ce que tu peux, c'est plus sage. C'est plus sage. Bien sûr que je n'ai pas d'exigence vis-à-vis du public. On a une grande occasion en seconde période, une barre, un centre, mais il tombe quand même sur la barre. Pour eux, ça n'est pas tombé sur la barre. Je répète encore, et c'est pour ça que je félicite le groupe. On a fait ce qu'on a pu."