S'il n'a pas tout réussi sous le maillot Vert, Remy Cabella aura marqué l'ASSE lors de son passage dans le Forez. Le milieu offensif a accordé une interview au journal L'Équipe ce jeudi. Il évoque notamment quelques regrets.
De retour en France après un passage à Krasnodar, Remy Cabella porte les couleurs du LOSC pour la seconde saison. Une équipe avec qui il reste en lice en Conférence League. Il évoque son rapport avec la Coupe d'Europe.
Cabella a un regret avec l'ASSE
Rémy Cabella : "Avec ''Sainté'', on finit quatrième après une saison folle, à deux doigts du podium (2018-2019). J'ai beaucoup hésité, car ce club est particulier pour moi, rien qu'en l'évoquant j'ai l'émotion qui vient. J'aurais adoré faire une aventure en Ligue Europa dans un Chaudron bouillant. Ça aussi, c'est un petit regret. Mais j'ai décidé de partir à Krasnodar, pour la Ligue des champions notamment. J'arrive en Russie, on réussit l'exploit d'éliminer Porto, mais là crac... je me fais le ligament croisé contre l'Olympiakos (le 21 août 2019, en qualifications) !
Un retour de croisés remarqué
Rémy Cabella : Dix mois après, je reviens et je marque à l'aller et au retour lors du barrage contre le PAOK Salonique pour qualifier l'équipe en C1, un de mes meilleurs souvenirs (2-1, 2-1). Mais là encore, le destin s'acharne, je loupe les trois premiers matches de poules à cause du Covid, dont le voyage à Rennes (1-1, le 20 octobre 2020) ! Quand on cumule, ça fait beaucoup (rires). Heureusement, j'ai joué les trois suivants et marqué, contre Chelsea (1-1, le 8 décembre 2020)."
"Je vais bouger tout le monde"
Rémy Cabella : "Oui, à une période j'ai été blessé, j'ai moins joué en Championnat (24 matches dont 12 titularisations), donc je me suis mis à fond dedans (il est le troisième Lillois le plus utilisé en Europe, 698 minutes). Avec Sam Umtiti, on s'était dit : ''Cette Coupe, c'est la nôtre, on veut la gagner''. C'est une Coupe d'Europe, j'ai toujours rêvé d'en soulever une, et je me donne à 1 000 %. Sam est blessé (genou gauche), mais je lui mets la pression : ''Reviens vite, on a dit qu'on y allait tous les deux !'' Un match comme Aston Villa, c'est le frisson. Je vais bouger tout le monde."