Ce vendredi à 18h, les Vertes s’apprêtent à recevoir pour la seconde fois consécutive. Après un bon match nul obtenu face au MHSC, c’est contre une équipe d’une dimension une nouvelle fois supérieur que les stéphanoises tenteront de décrocher précieux points ! Laurent Mortel s’est exprimé avant la rencontre.

Laurent Mortel : « On s’est sublimés face à un adversaire de qualité et on a montré notre capacité à être solidaire et à jouer vers l’avant. Les statistiques montrent qu’on s’est quand même procuré plus d’occasions que Montpellier. On a vraiment joué en avançant. Maintenant, il va falloir être capable de réitérer face à un adversaire d’un calibre supérieur : être plus durs dans les duels et refuser de céder. Sans ça, nos prochaines échéances seront difficiles.

Ce match contre Paris, c’est David contre Goliath. Face à ce genre d’opposition, il y a deux manières de faire. Soit vous jouez avec un bloc bas dans vos 30 derniers mètres et, bien souvent, vous finissez par céder ; soit vous placez votre bloc plus haut sur le terrain pour jouer la transition.

C’est ce qu’on a fait contre Montpellier avec un but dans le jeu, joliment construit. Ça nous a permis de prendre confiance. Après, c’est le rapport de force qui commande et le Paris SG a une équipe composée d’internationales. Le problème de cette équipe, c’est qu’elle jouera en Ligue des Champions quelques jours plus tard. À mon avis, tant que Paris n’aura pas marqué contre nous, leur effectif ne tournera pas.

On prend les matches les uns après les autres. Et quand on joue une équipe comme Paris, avec de telles individualités, il reste peu de place pour penser à autre chose. Le calendrier fait qu’en visionnant trois matches de Paris on a aussi vu les Lyonnaises jouer. Mais avant de penser à aller à Lyon, il va falloir réitérer contre Paris ce qu’on a fait face à Montpellier.

Cette fois la programmation de notre match ne tombera pas en même temps que celui des professionnels de Ligue 2 et c’est mieux comme ça. Ça permettra au public de ne pas avoir à choisir entre les deux équipes et de venir en nombre. On sait qu’on arrivera à se sublimer en étant plus soutenus.

Et puis, il y a aussi une vraie relation et complicité entre les staffs des équipes masculine et féminine, comme entre les joueurs et les joueuses. C’est donc délicat pour nous de jouer en même temps que les garçons parce que nous sommes leurs premiers supporters et, à l’inverse, les professionnels de Ligue 2 qui s’intéressent à notre saison ne peuvent pas nous suivre. »