Jean-Marc Furlan, à quelques heures de recevoir l'ASSE, s'est présenté à la presse pour témoigner de ses craintes avant d'affronter les Verts, mais également de ses certitudes sur son collectif... Des propos rapportés par le journal Ouest France.
Si l'ASSE en est là, c'est un peu à cause de Jean-Marc Furlan. Le coach de Caen était en effet à la tête de l'AJ Auxerre qui a expédié l'ASSE en Ligue 2 en mai 2022. Fin tacticien, meneur d'homme, malin... Voilà ce qui peut caractériser Furlan l'entraîneur.
Il y a un an et demi, avant d'affronter les Verts en barrage, le technicien caennais portait déjà un regard admiratif sur l'ASSE : "Sainté est un très grand club français. Ce qui me revient, c'est Larqué, Rocheteau... On voulait les jouer après un match européen, en espérant qu'ils soient cramés. Ils étaient tellement forts."
Samedi, il recevra des stéphanois qui, à défaut d'être revanchards, devront prouver qu'ils ont mis à profit la trêve internationale pour huiler leur collectif et aller affronter des Caennais, leader de L2, dans un stade plein comme un œuf : "Ça me réjouit de voir un stade complet, mais ça met une pression importante sur le résultat. Saint-Étienne me fait peur, c’est une belle équipe, avec des individualités, un peu comme à Bordeaux. On sera privé de deux joueurs majeurs contre les Verts, Yohan Court et Bilal Brahimi. Syam Ben Youssef sera encore absent, mais il est sur le chemin de la reprise. Emmanuel Ntim, qui a eu une petite alerte cette semaine, est apte à tenir sa place."
"Par rapport à l’ASSE qui joue à 5, je ne vais certainement pas changer le système"
"On va voir quel enthousiasme et quelle dynamique on va pouvoir mettre en place. Mais par rapport à l’ASSE qui joue à 5, je ne vais certainement pas changer le système. Il faut reconnaître que les joueurs ont pris des habitudes avec ce système, donc il faut rester dans cette continuité, ne pas les perturber. Je pense que Mathias Autret prendra la place de Bilal Brahimi en meneur, mais ça inclut des changements sur les côtés, où on n’a pas un monde fou."
Jean-Marc Furlan, flatteur à souhait, use des mêmes méthodes pour endormir un adversaire qui manque à ce jour de caractère et de liant. S'il pointe les individualités stéphanoises, c'est peut-être également parce qu'il sait que la machine Verte ne fonctionne pas bien ensemble à l'heure qu'il est. Quant au schéma tactique, n'en parle-t-il pas trop pour ne rien préparer de spécial ? Malin, vous disait-on...