L'AS Saint-Etienne se déplace ce week-end à Caen. Leader avec la meilleure attaque, les Normands sont en forme malgré une défaite à Laval avant la trêve. Laurent Batlles s'est exprimé en conférence de presse ce midi. Retranscription.
Laurent Batlles : " Là, c'est sûr que si on veut prétendre à atteindre certains objectifs, on ne peut pas se contenter de ce qu’on montre pour l’instant.
Le match amical était surtout là pour donner du temps de jeu à certains joueurs qui en manquaient. Pouvoir les pousser sur 90 minutes. Il y a eu une large revue d’effectif. J’ai dû prendre énormément de jeunes. J’ai dû aussi faire attention à eux, car il jouait le lendemain avec le Réserve. Il fallait essayer. Que tout le monde puisse se remplir physiquement. Notamment Charbo’. C’était son premier match en entier depuis 6 mois. Il fallait essayer de trouver la meilleure solution possible.
J’aurais pu me passer d’un amical, mais une opposition interne n’aurait pas donné lieu au même impact physique qu’une rencontre amicale.
Le résultat ? Au vu des buts encaissés, un sur coup-franc, un sur penalty, … On s’est créé des occasions et on n’a pas marqué. Aujourd’hui, il faut qu’on soit plus performant offensivement. Le plus important, c'était d’avoir ce travail physique.
Mentalement ? On a essayé d’en parler. Mais on avait des joueurs blessés. Entre les joueurs blessés et les joueurs en sélection, on s’est retrouvé à 14. Vous devez parler à tout le groupe. Pendant ces trêves, on ne peut pas parler à tout le monde. On travaille de manière individuelle aussi. Notamment avec du travail vidéo. On a pris beaucoup plus de temps que d’habitude. On a moins de monde à gérer. Il y a eu des discours collectifs et individuels. Notamment avec certains pour faire avancer les choses.
Gaëtan Charbonnier ? Après le match de Sion, cette semaine lui a fait beaucoup de bien. Il a la volonté et le professionnalisme qu’il amène à l’équipe. Aujourd’hui, il retrouve du physique. C’est important pour le groupe.
La concurrence ? Ce n'est pas compliqué. Chacun a son profil. Aujourd’hui, chacun doit tirer l’essence même de son niveau pour justement garder sa place ou l’a gagné. On est partenaire, on n’est pas concurrent. On a des partenaires, pas des concurrents."
