Les Girondins de Bordeaux pourraient, voire devraient, bel et bien couler. Face à de lourdes dettes enregistrées ces derniers mois, Gerard Lopez et les Girondins sont au plus mal. Ils passeront devant la DNCG le 23 juillet. L’annonce d’une relégation administrative en N1 semble quasi acté. Une sanction qui conduierait Bordeaux à redémarrer en National 3, faute de moyens financiers suffisants.

Bordeaux au bord du précipice

Bordeaux traverse l’un des pires épisodes de son histoire. Club historique du football français, les Girondins pourraient bien couler dans les jours à venir. Les Girondins sont confrontés à une crise économique sans précédent. Gerard Lopez a fait le pari d’investir massivement sur les mercato précédent pour retrouver au plus vite la Ligue 1. Une promotion indispensable pour couvrir les frais du club bordelais. En vain, deux saisons de suite, Bordeaux n’est pas parvenu à remonter en Ligue 1. Les Girondins n’ont pas suffisamment réduit leurs dépenses et se trouvent aujourd’hui dans une situation des plus critiques.

Lopez prend enfin la parole

Gerard Lopez (Président et actionnaire majoritaire des Girondins) : « D’abord, les coûts de fonctionnement du club et surtout du stade, entre le loyer annuel et les arriérés (42,5 millions d’euros estimés). Puis le deuxième aspect, le plus catastrophique pour nous : la non-décision sur les droits TV (de la Ligue 1). Le foot français vient de prendre une claque et nous, on est en première ligne car en termes de timing, on était en négociations avec des gens pour qui c’était important. Donc FSG s’est retiré. »

3 solutions pour sauver les Girondins

Gerard Lopez (Président et actionnaire majoritaire des Girondins) :« Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approchés par beaucoup de monde, mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens. Pour un investisseur qui ne veut pas vendre de joueurs, l’investissement initial est de 200 millions sur les quatre ou cinq années à venir. S’il vend des joueurs, c’est 80 millions d’euros.

La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club.

Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec passage dans des divisions inférieures (en National 3), en se donnant deux trois ans de pause pour reconstruire. »