Le Stade Rennais, en quête de rigueur budgétaire après plusieurs mercatos mal maîtrisés, suit de près Zuriko Davitashvili. Mais tout dépendra de son dégraissage.
À l’ouverture du mercato, le Stade Rennais avance prudemment. Après plusieurs mercatos marqués par une accumulation de profils peu complémentaires et une masse salariale enflée, le club breton veut changer de cap. Désormais, priorité au dégraissage avant toute arrivée. Et pourtant, un nom revient déjà en interne : Zuriko Davitashvili, ailier de l’ASSE.
Un effectif trop fourni à Rennes
Avec un groupe pléthorique, Habib Beye et la direction sportive ont fait de la réduction de l’effectif un objectif prioritaire. Des joueurs sont poussés vers la sortie, tout comme plusieurs jeunes en manque de temps de jeu. Ce recentrage est devenu une nécessité structurelle et financière. Dans ce contexte, chaque recrue devra répondre à un besoin précis et s’intégrer dans une stratégie clairement définie.
C’est là que le profil de Davitashvili entre en jeu. L’ailier géorgien de l’ASSE, sous contrat jusqu’en 2028, coche plusieurs cases : impact offensif, régularité en Ligue 1 et potentiel de revente. Mais aucune approche écrite n’a encore été faite selon L’Équipe, preuve que Rennes ne veut plus se précipiter.
Davitashvili, valeur montante malgré la descente de l'ASSE
Malgré la relégation de l’ASSE, Zuriko Davitashvili a réalisé une saison de haut niveau : 9 buts, 8 passes décisives, une activité constante sur son côté gauche et une justesse technique recherché. À 24 ans, l’international géorgien (46 sélections, 6 buts) attire les regards de plusieurs clubs, notamment en Turquie.
À Saint-Étienne, il est l’une des plus grandes valeurs marchandes à pouvoir rapporter une belle somme. Sa vente pourrait offrir une marge de manœuvre bienvenue aux Verts, tout comme son profil séduirait une formation bretonne qui cherche à se renforcer intelligemment.
Mercato : Une opération conditionnée aux ventes
Pour Rennes, le dossier Davitashvili ne sera ouvert qu’en cas de départs préalables. Le club veut éviter de se retrouver avec un effectif ingérable et entend recruter sans déséquilibrer l’ensemble. Robin Risser (Strasbourg), autre cible dans les cages, est, lui aussi, soumis à ces conditions. Un temps évoqué, Risser est aujourd'hui très loin de l'ASSE.
Pas d’achat sans vente : telle est désormais la devise du Stade Rennais sur ce mercato. Reste à savoir si ce timing prudent permettra de doubler les autres prétendants de Davitashvili, notamment en Turquie, ou si l’ASSE saura en profiter pour le prolonger… ou faire monter les enchères.
Source : L'Équipe