Le dossier a fait couler beaucoup d’encre, c’est finalement DAZN qui a obtenu la grande majorité des droits TV. Après une politique tarifaire qui questionne, les premières semaines du diffuseur s’avèrent particulièrement complexe. Le PDG de DAZN, Brice Daumin, a poussé un coup de gueule au cœur de la tempête. Des mots recueillis par les journalistes du Parisien.

Brice Daumin (PDG de DAZN) : « Nous sommes un acteur solide, reconnu, qui sait traiter le sport et le football, on l’a prouvé dans les pays où on est installés. […] On est un nouvel acteur : il faut écouter, comprendre, regarder ce qui fonctionne, ce qu’il y a à améliorer. […] ous avons beaucoup de sports de combat, la Ligue des champions féminine, la Betclic Élite (basket-ball) qui arrive. »

Le piratage responsable de la catastrophe ?

Brice Daumin (PDG de DAZN) :« Le sujet du piratage, c’est une catastrophe. Mais pas que pour DAZN : c’est un sujet qui concerne le marché de manière générale. Le piratage, c’est du vol. Il ne faut pas l’appeler autrement. Aujourd’hui, on a une promotion du piratage qui est faite dans la presse, sur l’usage illégal d’accès au contenu, et c’est un scandale. C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs ».

Les consommateurs visés par DAZN

Brice Daumin (PDG de DAZN) : « Il faut vraiment séparer le prix (de l’abonnement) de la question du piratage. Quand vous allez chez le concessionnaire, vous ne vous dites pas : cette voiture me plaît, mais elle est trop chère, je la vole. Encore une fois, il faut rappeler ce que sont la piraterie et tous les systèmes criminels qu’il y a derrière : usurpation d’identité, vols de coordonnées bancaires, réseaux pédophiles… C’est ça, le piratage. Les personnes qui sont derrière, ce ne sont pas des philanthropes. »