L'AS Saint-Etienne est parvenue à poursuivre sa bonne série du moment. Une dynamique qui impressionne et commence à faire cogiter ses concurrents.

Laval fataliste ?

Laval s'est incliné à domicile face à la surprenante équipe de Dunkerque. De quoi confirmer les difficultés des Tangos à domicile. Conséquence directe de cette contre-performance, les lavallois voient l'ASSE les doubler au classement.

 

Olivier Frapolli (Laval) : « On est très déçus. On est tombé sur une équipe très réaliste et on les a un peu aidés en première période. On perd un ballon dans une zone où on ne doit pas et on est sanctionnés. On se retrouve sanctionnés à 0-2 à la mi-temps dans un temps fort, on se fait punir sur un contre.

Derrière, on n’a pas été en réussite dans les faits de jeu, on est revenus trop tard au score. Le penalty, c’est un des tournants. Cherni a eu une balle de 1-2 aussi avant la pause. L’homme du match de Dunkerque, c’est leur gardien de but.

C’est une équipe en confiance, on a aussi connu cette situation. Ils ont bien exploité, ensuite, ils ont géré le chrono et le match. On a eu le mérite de ne jamais renoncer, c’était dur physiquement, les garçons ont été au bout d’eux-mêmes, je crois qu’on aurait mérité de faire match nul. 

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Olivier Frapolli (Laval) :  "Ce n’est vraiment pas une surprise, Saint-Étienne est une grosse équipe, un gros club. Ils ont récupéré des joueurs importants, partis à la CAN. Ils sont très solides, durs à jouer, ils montent en puissance."

 

"Notre situation n’est pas confortable"

Tout comme Laval, Angers a chuté à domicile. Une défaite face à Amiens qui permet aux Verts de revenir à deux petites longueurs du SCO. De quoi inquiéter Alexandre Dujeux.

𝗔𝗹𝗲𝘅𝗮𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗗𝘂𝗷𝗲𝘂𝘅 (Angers) : « J’ai des regrets sur la deuxième période. Nous avons manqué d’agressivité même après avoir marqué. Nous sommes devant depuis un moment et j’aurais aimé que ça nous galvanise. L’équipe ne se lâche pas assez. J’aimerais que l’on prenne plus d’initiatives. Nous avons une belle situation avec Ferhat. Nous avons laissé passer une belle opportunité.

On doit en faire beaucoup plus aujourd’hui pour justifier ce statut de deuxième. Je veux que l’on s’accroche. Aujourd’hui, nous devons repartir de l’avant et retrouver l’image que nous avions avant. On aurait du être plus dur à jouer sur la deuxième mi-temps.

Chacun d’entre nous doit se remettre en question. Nous devons faire une auto-critique. Nous devons aller chercher ce qu’il nous manque en ce moment.Nous devons nous faire mal et c’est ce qui a plu. Nous devons retrouver notre ADN sur ce sprint final."

Des propos complétés par la retranscription du même Alexandanre Dujeux (Angers) relayés par Ouest France :

 La pression d’être 2ᵉ doit vous pousser à en faire plus. Et aujourd’hui, on doit en faire beaucoup plus. Et faire mieux pour justifier ce statut. On est encore à cette place : c’est inespéré, un miracle. Mais je veux qu’on s’accroche à cette place. Pas eux, ni le staff : on. Pas en ne faisant que des matches fabuleux, mais en ayant une débauche d’énergie plus importante que celle mise en fin de match. Sur l’état d’esprit, je veux qu’on retrouve ce qui a fait notre force : le don de soi. J’ai besoin de ça.

Notre situation n’est pas confortable. Oui, on est 2ᵉ. Mais il reste 9 journées et au rythme où vont les autres - Saint-Étienne et Laval par exemple - c’est nous qui devons retrouver qui nous étions. Brillants par moments et capables de souffrir en semble. Là, il me manque ça. Là, chez nous, en menant 1-0, non… On aurait dû être plus durs à jouer. Notre salut, c’est de retrouver ça."

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