À l'instar de l'ASSE, Angers retrouvera également la Ligue 1 la saison prochaine. Laurent Boissier, Directeur Sportif angevin s'est exprimé auprès du site MaLigue2. Il évoque les Verts et les félicite.
Sainté à fait peur au SCO
Laurent Boissier (Angers) : "À la trêve, j'avais dit à mon président que la seule équipe qui pouvait nous empêcher de monter, c’était Saint-Étienne. Je suis content de ne pas m’être trompé. Mais je lui avais aussi dit que si l’ASSE nous rattrapait, c’est qu’on aurait vraiment fait une deuxième partie de saison très moyenne. Effectivement, on a fait 3 mois très moyens. Mais on n'a pas paniqué. On s'est dit qu’on allait y aller parce qu’on croyait en nous et qu’on savait que la fin de championnat pouvait nous être favorable. Sainté n’est passé devant nous qu’une fois sur deux journées, c’est tout. À la sortie, je trouve que c’est tout de même logique que nous y soyons en premier."
L'ASSE avait des armes
Laurent Boissier (Angers) : "Quand on se bat contre un adversaire comme l’ASSE, on sait très bien qu’on est en difficulté. On n’a pas les mêmes armes au départ du championnat, on ne peut pas se permettre de faire des mercatos d’hiver aussi conséquents qu'eux. Je les félicite, parce qu’ils ont fait une superbe deuxième partie de championnat. Et je suis heureux qu’ils soient montés, parce que ça valorise encore plus notre performance. Aujourd’hui, on a fini devant cette équipe qui est allée éliminer une écurie de Ligue 1. Ça veut dire que le SCO a fait une saison merveilleuse. Je suis très content que trois équipes montent, je leur souhaite plein de réussite."
Angers sera le petit poucet
Laurent Boissier (Angers) : "Maintenant on est conscient de la tâche qui nous attend, de l’ampleur de la difficulté. On y va avec beaucoup de confiance, d’envie. On est très lucide sur le fait qu’on va être le plus petit budget du championnat de Ligue 1 et que ce sera très difficile. Quand on a l’honneur, la chance et le privilège d’être dans les 18 clubs qui vont être acteurs de la Ligue 1, je pense que tout le reste, ce sont des futilités. Oui, on sera le dernier budget, oui, on sera la dernière masse salariale, mais ça ne me fait pas peur. Au contraire, ça me motive."