Les féminines de l'ASSE ont réalisé un magnifique début de saison. Trois victoires en quatre rencontres. Malgré le fait qu'elles se soient lourdement inclinées sur la pelouse du Havre le week-end dernier, elles occupent la 3ème place du championnat. Capitaine de cette équipe, Solène Champagnac s'est exprimé dans les colonnes de Parlons Sports Loire.
De la D1 à la D2 pour progresser, avant de rejoindre l'ASSE !
"Mon frère jouait pour le club de notre village, à Pérols. Ma mère ne pouvait pas me garder pendant les entraînements et m’envoyait avec lui au foot. J’aimais beaucoup jouer avec le ballon. Nous étions plusieurs enfants dans la même situation et nous mettions un peu le "bordel" pendant l’entraînement. [...] Ma mère m’a fait essayer la danse et le tennis mais il n’y avait rien à faire, je voulais faire du foot et je ne regrette rien aujourd’hui."
"À Montpellier, je n’avais pas beaucoup de temps de jeu. Je rentrais en fin de match. Avec ma famille, on s’est posé la question de savoir s’il n’était pas préférable de signer en D2 pour avoir un rôle plus important et continuer à progresser. Je pense que le choix a été payant puisque nous sommes montées avec Rodez en D1."
" Quand un club comme Saint-Étienne t’appelle, tu ne peux pas refuser. "
"Je suis venue ici parce que le coach m’a appelée. Laurent (Mortel), je l’avais eu comme entraîneur quand j’étais à Montpellier. Et puis, quand un club comme Saint-Étienne t’appelle, tu ne peux pas refuser. L’ASSE met les moyens sur son équipe féminine, il y a un vrai engouement autour de nous… Avant même d’en parler avec ma famille, je savais que je viendrais ici."
"C’est une fierté pour moi, même si les Verts au sommet, ce n’est pas de mon époque. Cela ne m’empêchait pas de chanter la chanson des Verts quand j’étais petite. C’est surtout dans les yeux des gens que j’ai vu que c’était hyper important. Quand j’ai annoncé à mes proches que je signais à Saint-Étienne, j’ai vu que ça les marquait. Quand on vient ici, on comprend vite la ferveur, les supporters et le gros engouement qu’on retrouve dans la ville pour le club."
"Quand je suis arrivée, je ne m’intéressais pas à ça. Puis c’est arrivé. J’ai ressenti à la fois une pression, parce que c’était à un moment où nous n’avions pas trop de points et nous étions dans le dur. Mais ça a été une force. Et puis, cela s’est bien passé parce que tout le monde m’a accompagnée. Être capitaine de Sainté, ça restera gravé à vie."