François Clerc, ancien latéral de l'ASSE, de l'OL et de Nice, est aujourd'hui Président d'Andrézieux-Bouthéon. Il a répondu aux questions de Farid Rouas. Extraits.

François Clerc : "Aulas ? Rivère ? Ou Romeyer ? Je prends un peu de tout ce que j’ai connu. Chacun a son style. Avec le recul, je me rends compte que présider un club est très difficile : c’est beaucoup de responsabilités, et il faut avoir une vision à 360 degrés. En tant que joueur, on est souvent focalisé uniquement sur le terrain, sans toujours se rendre compte de ce qui se passe autour d’un club. Donc, j’essaie de prendre le meilleur de ce que j’ai appris. Je reste moi-même et je tente de tirer le meilleur de chaque président que j’ai côtoyé. J’ai eu la chance de côtoyer de très grands présidents, comme M. Rivère à Nice, M. Aulas et M. Romeyer. Ce sont, je pense, de très bons présidents qui ont accompli de belles choses pour leur club. Il y a vraiment beaucoup à apprendre de chacun d’entre eux, c’est certain."

De l'OL à l'ASSE

François Clerc : "Jouer à l'ASSE après être passé par l'OL? On se pose toujours la question au départ, mais c'est vrai que moi, je venais de Nice à ce moment-là. J'ai vécu de très bons moments à Lyon parce que c'était durant la grande période lyonnaise, où on gagnait des titres et où on avait une équipe incroyable. On jouait presque le titre en Ligue des champions, et on n'est pas passé loin d'être en quarts ou en demi-finales. On jouait les yeux dans les yeux avec les plus grands clubs d'Europe. Ça reste une très bonne époque, une très belle période.

Après, j'ai eu quelques blessures. C'est vrai que je me suis relancé à Nice. Ensuite, le projet de Saint-Étienne est arrivé. Au départ, on hésite toujours un peu, mais ça restait un beau projet. C'était une équipe, un club qui revenait un peu sur le devant de la scène en Ligue 1. J'ai eu un très bon groupe à Saint-Étienne, une très belle expérience, notamment sous les ordres de Christophe Galtier. On a fait de très belles saisons, on a remporté un titre, et on a presque toujours joué la Coupe d'Europe chaque année. Ça a vraiment été un bon choix pour moi et pour ma carrière."