ArrivĂ© au mercato hivernal chez les Girondins, Josuha Guilavogui a rapidement pris ses responsabilitĂ©s. Capitaine des Girondins de Bordeaux, il s’est exprimĂ© en confĂ©rence de presse aujourd’hui. Des propos retranscrits par le site Poteaux carrĂ©s. Extraits.

Josuha Guilavogui : « Avec les réseaux sociaux, on peut mesurer la détresse de nos supporters, mais nous sommes les premiers malheureux. Ce sont des scénarios dramatiques, quand Jimmy rentre et que pour un talon son but n’est pas validé contre Saint-Etienne. À Nantes, on pense que le scénario est en notre faveur et finalement on perd. J’ai vécu un lundi catastrophique. C’est le foot, on doit l’accepter. La défaite à Nantes est due à mon erreur de relance.

[…] Il va falloir s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien contre Saint-Etienne et Nantes, ce dĂ©but de match oĂą on arrive Ă  marquer, Ă  aller chercher ce deuxième but. Il va falloir apprendre Ă  gĂ©rer le score. Quand on voit nos deux derniers matchs, on a jouĂ© une Ă©quipe Ă  notre portĂ©e, une autre qui fait une bonne saison et on maĂ®trise notre sujet. Dès qu’on prend un but on a du mal Ă  gĂ©rer nos temps faibles car l’adversaire fait un peu plus. C’est lĂ  qu’on aura besoin du public qui joue un rĂ´le très important. On se doit de prendre cette victoire Ă  domicile.

Josuha GUILAVOGUI of Bordeaux and Arnaud NORDIN of Saint Etienne during the Ligue 1 Uber Eats match between Bordeaux and Saint-Etienne at Stade Matmut Atlantique on April 20, 2022 in Bordeaux, France. (Photo by Loic Baratoux/Icon Sport)

Ce match contre Nice est-il à la vie, à la mort ? On peut le voir comme ça. La vie, ce serait trois points qui nous laisseraient en vie pour les trois derniers matchs. La mort aussi car avec le temps il y aura de moins en moins d’opportunités d’accrocher la 17e ou la 18e place. On s’est retrouvés plusieurs fois dos au mur dans la saison. Aujourd’hui, on y est plus que jamais. On se doit de croire encore au maintien. Il y a encore 12 points à prendre. Nos adversaires ne nous voient pas encore morts. On ne peut pas se dire que c’est fini. »