Mevlüt Erding a mis un terme à sa carrière cet été. Proposant ses services à l'AS Saint-Etienne, il avait finalement dû s'engager avec Besançon qui évolue en National 2. Quelques semaines plus tard, il a dû annoncer sa retraite. Le buteur turc revient sur cette belle et longue carrière dans les colonnes de L'Est Républicain.
Une accumulation de blessures
Mevlüt Erding : "Ma retraite sportive, c’est seulement dû à une blessure au mollet droit qui faisait suite à une autre blessure, plus ancienne, au genou, qui avait nécessité une opération il y a un an. Cette blessure au mollet est arrivée après deux ou trois semaines de préparation, à l’entraînement, après les deux matches amicaux que j’ai pu disputer. J’ai eu du mal à m’en remettre. D’ailleurs, aujourd’hui encore, j’ai toujours mal.
Une retraite forcée difficile
J’ai accusé le coup, je l’ai très mal vécu. Moralement, ça a été dur. J’ai eu une impression de mal-être, de laisser tomber l’équipe. J’ai eu besoin de temps pour digérer. Et ça ne l’est pas complètement. Mais mon corps a dit stop, je ne pouvais plus. Si j’avais été en Ligue 1, ça aurait été pareil. J’aurais arrêté aussi. Pourtant j’ai toujours essayé d’être irréprochable durant ma carrière, que ce soit avec mon physique ou mon hygiène de vie
Encore en travers de la gorge
Je suis de nature plutôt modeste. Mais j'ai fait une belle carrière, j’en suis très fier. Pour l’instant, ce qui me reste en travers de la gorge, c’est la fin. Même si j’ai vécu de grandes émotions, mes débuts au FC Sochaux puis le PSG, Saint-Etienne, Rennes, Fenerbahçe, l’équipe nationale…
J’ai vécu pratiquement 20 ans de rêve. La seule chose que je retiens, c’est que j’ai réussi avec mon club formateur. Sans cette éducation, sans cette formation, sans les entraîneurs du FC Sochaux, je n’aurais pas vécu tout ça, pas joué 16 ou 17 ans en pro ensuite."