L’anniversaire des Green Angels 92 a occasionné à titre conservatoire un huis clos total de Geoffroy Guichard pour la prochaine réception à domicile. Un match des plus important pour la course au maintien : le Stade de Reims. Si la décision finale de la LFP arrivera plus tard, un supporter inconditionnel des Verts a tenu à revenir sur la décision de la Ligue de Football Professionnel. Dominique Bréard a largement abordé ce sujet dans la dernière édition de But Football Club Spécial ASSE. Extraits.

« En l’espèce, lorsque des feux d’artifice ont été allumés lors du match contre Monaco, il aurait fallu sanctionner ceux qui les ont allumés. Dans ce cas, si on identifiait les personnes, il fallait que le club dépose plainte et que la justice se prononce. A défaut de pouvoir identifier des responsables, il aurait fallu éventuellement prononcer un huis-clos pour la tribune concernée. Mais déjà là, on sort des clous. Une tribune c’est grand et si deux, trois ou dix personnes ont un comportement répréhensible, pourquoi toute la tribune devrait-elle payer les pots cassés ? […]

Le problème c’est que les règles sont appliquées de façon stupide, les principaux intéressés n’ont pas envie de les respecter. Il ne s’agit pas pour moi de justifier ou non l’allumage des fumigènes. Ce que je dis, c’est que la façon dont la Ligue répond aux fumigènes en sanctionnant tout le stade permet aux personnes les plus radicales de s’exprimer.

On peut le regretter, mais l’intelligence des citoyens peut dépendre aussi des lois qu’on leur impose. Si on dit à un individu qu’il peut être puni pour les comportements de ses voisins, on lui retire, de facto, sa responsabilité individuelle. Et si on lui retire sa responsabilité individuelle, noyée dans la masse, il pourra prendre l’option de faire n’importe quoi, c’est humain. »