A 10 jours de la reprise du championnat, Laurent Batlles s’est exprimé dans L’Est-Eclair. Des propos tenus avant de rencontrer l’ESTAC ce samedi. Extraits.

« On va tenter de repartir sur de bonnes bases, un nouveau championnat. J’ai dit aux joueurs que c’était un peu comme une année Covid : il reste 23 matches et il faut performer sur ces 23 matches. La coupure a fait énormément de bien. On avait des blessures, des suspensions, des choses contre nous lors des derniers matches. La trêve a permis de couper, de ne plus être dans une forme de négativité et de repartir sur une nouvelle façon de voir les choses.

Les débuts n’ont pas été faciles avec les 4 matches à huis clos, les 3 points de pénalité, 20 départs dont certains sur le tard… A Troyes, quand je suis arrivé, l’équipe avait fini 3e et les joueurs avaient connu le haut de tableau. A Saint-Etienne, avec la descente, des joueurs ont vécu un traumatisme. Peut-être que ça, je ne l’avais pas quantifié.

Le climat délétère autour du club, avec les messages des supporters à l’encontre de la direction ? On essaye de rester positif, de dire aux joueurs de se couper de ça. Mais avec les réseaux sociaux et les journaux, beaucoup de choses se disent. C’est la force de caractère de chacun qui fera que l’on arrivera à s’en sortir. On essaye de rester positif pour accompagner les joueurs.

Depuis que j’entraîne, je n’avais eu que des moments positifs, avec la réserve de Troyes puis de Saint-Etienne puis à Troyes. Là, c’est une période que je n’ai pas vécue, c’est un apprentissage comme un autre. J’essaie de beaucoup réfléchir, de me remettre en question, tout en regardant ce que font les autres, ce que je sais faire de bien, ce que l’on peut améliorer. Je ne reste pas dans un fonctionnement linéaire.

Dylan Chambost s’est bien sûr vite fondu dans le club. Jimmy Giraudon, vous le connaissez autant que moi, il a dû se faire violence. Il a joué 6 ans à Troyes donc on lui laissait peut-être davantage le bénéfice du doute. Ici, on n’a pas le temps ! Dylan s’est blessé en début de saison, il a dû forcer car on avait peu de monde mais ça l’a pénalisé. Je dirai donc que pour les deux, les débuts sont mitigés. Mais on sait qu’ils connaissent le haut de tableau de L2, donc quand ça ira mieux, cela passera par les performances de chacun.

L’apport de Luis de Sousa, arrivé récemment dans notre cellule de recrutement ? Il est arrivé en même temps que d’autres personnes. Il était à l’étranger, au Portugal. Il est toujours là-bas. Il vient de temps en temps sur Saint-Etienne, pour des réunions de travail, afin d’apporter son réseau et son expertise. »