Barré du côté de l'ASSE par Pascal Dupraz à la recherche d'un attaquant pour renforcer l'ASSE, Jean-Philippe Krasso est allé chercher du temps de jeu en Ligue 2 sur l'Île de Beauté. Il va relever le défi de la monté en Ligue 1 avec Ajaccio, club dans lequel il a été prêté six mois. A peine arrivé, il se livre dans le journal Corse Matin.

"Je connaissais déjà certains de mes nouveaux partenaires et notamment Ismaël Diallo. Je suis né en Allemagne, j'ai grandi à Chartres avant de rejoindre le centre de formation du FC Lorient. Non conservé par les Merlus, j'ai rejoint Schiltigheim en N2. Passer de la Bretagne à l'Alsace a été un sacré changement. Mais en même temps, je me rapprochais de mon pays natal. C'est là que Xavier Collin, alors entraîneur d'Épinal m'a repéré. Je n'étais plus obsédé par le contrat professionnel. J'étais redevenu un joueur amateur, je me concentrais tout simplement sur mon jeu, sur ce que je pouvais faire pour progresser et comment apporter mon aide à mes partenaires.

Notre magnifique parcours en coupe de France en 2020 avec Epinal a sans doute joué en ma faveur. Encore merci à tous mes coéquipiers car si j'en suis là c'est grâce à eux ! Notre parcours s'était arrêté en quart de finale contre l'ASSE, mais Saint-Etienne m'a fait signer un premier contrat pro de trois ans. C'est Claude Puel, alors entraîneur de l'équipe, qui m'avait exposé le projet auquel j'adhérais totalement. Pascal Dupraz, c'est quelqu'un de vrai. Mais j'ai compris que je n'entrais pas forcément dans ses plans. Il ne m'a pas dit si j'allai jouer ou non. Mais après trois matchs sur le banc dont deux sans rentrer, je me suis dit qu'il fallait que j'aille trouver du temps de jeu ailleurs. Quand Ajaccio s'est proposé, le challenge m'a séduit."