Daniel Riolo était l'invité de l'émission Zack en Roue Libre. Il a répondu à de nombreuses questions du Youtubeur. Il évoque à quelques reprises l'AS Saint-Etienne qui a marqué le chroniqueur vedette de RMC.
Sur ses exemples dans le milieu du journalisme qui lui ont donné envie de faire ce métier : « L’envie d’être journaliste est-ce que c’était commun chez les jeunes (à son époque), non peut-être pas. Mais moi j’aimais bien, je regardais beaucoup la télé. Je suis vraiment un enfant de la télé. Et le gars qui parlait à l’intérieur de la télé c’était quelque chose qui me bottait bien. Après ca n’était peut-être pas dans le sport que j’avais mes principaux modèles. Le sport à la télé quand moi je suis môme, il n’y a pas grand chose. Je ne sais pas si tu peux concevoir que les matchs de Championnat en direct avant 1984 il n’y en avait pas. En 84, moi j’avais 14 ans. Il n’y avait pas de matchs de championnat à la télé. Tu n’avais que des résumés une fois par semaine. Les matchs de Coupe d’Europe passaient à la télé, mais pas tous hein !
Un mythique Hambourg/Saint-Étienne, 0/5, ça n’est pas passé à la télé, je ne sais pas si tu rends compte. Les championnats tu voyais les résumés et les matchs de Coupe d’Europe oui. Tu avais toujours une équipe qui était suivie, quelques épopées, alors ça te marque. Le seul truc c’est que comme tu n’en avais pas beaucoup, tu te souviens de tout. 1978 j’ai 8 ans, l’épopée de Bastia, quasiment tous les matchs je m’en souviens encore, 40 ans après. Alors que aujourd’hui tu enquilles tellement de matchs, que des fois j’ai du mal à me souvenir d’un match de la semaine dernière. Bordeaux en coupe d’Europe, Sainté en coupe d’Europe, j’ai des souvenirs hyper clairs parce qu’on en voyait tellement pas beaucoup que forcément ça te marquait beaucoup plus. »
Daniel Riolo explique qu’avec sa double nationalité et culture France/Italie, il a longtemps tergiversé entre la Squadra Azzura et les Bleus. Mais il n’avait pas de club fétiche en Italie. En revanche en France… = « Pour ce qui est d’équipe de club, dans la famille c’était partagé, il y avait la moitié qui était pour la Juve et l’autre moitié pour l’Inter. J’avais le choix entre les 2 mais finalement l’équipe de club ça ne m’a pas... je n’ai jamais basculé. Quand j’étais petit; quand j’ai commencé à regarder le foot, il y avait qu’une seule équipe qui existait, je suis désolé pour toi qui est lyonnais (Zack Nani), mais c’était Saint-Étienne.
"Il y avait qu’une seule équipe qui existait, c'était Saint-Etienne."
Il n’y avait pas d’autre équipe hein. Tu avais l’impression… Moi j’ai découvert peut-être à 8/10 ans qu’il y avait une autre équipe… Mais je pensais qu’il y avait qu’une équipe en France, ah ouais il y a que Saint-Étienne qui joue au foot. Vu qu’il n’y avait pas de championnat à la télé et tout… Donc comme tout le monde, bah c’est les Verts, de toute façon toute la France était verte. Puis après j’ai su qu’à côté de la maison, pas très loin, à 25km, il y avait le PSG. Quand tu es banlieusard il faut quand même y aller. »
Sur ses premiers souvenirs au Parc des Princes : « La première fois que j’y vais en plus c’est pour un PSG/Saint-Étienne. Parce que Saint-Etienne à chaque fois… D’ailleurs tous les gens de cette époque -là te diront : quand tu allais voir Saint-Étienne au Parc, 80% du stade étaient pour Saint-Étienne. Sauf que Sainté ne gagnait jamais au Parc. Ils gagnaient tout le temps partout, mais au Parc ils ne gagnaient pas.
Une fois on m’emmène, et le PSG marque, je vois des gens qui se lèvent et qui applaudissent même s’ils étaient minoritaires. Ah bon tiens, donc on a le droit d’être pour le PSG quoi, c’est une vraie équipe. Après ça s’est enchainé, et puis si tu voulais voir du foot, c’était quand même plus simple que d’aller à Saint-Étienne, la distance. »