La vente de l'ASSE est un tel serpent de mer qu'il s'apparente aujourd'hui à un anaconda. La série pourrait connaître un nouvel et énième épisode dans les semaines à venir.

Alors que les Verts sont à la lutte pour atteindre l'objectif fixer de remonter en Ligue 1, la vente de l'AS Saint-Etienne fait à nouveau parler d'elle. Comme tous les deux mois depuis 2018, cette histoire sans fin revient doucement sur le devant de la scène.

L'acquisition des parts de saisies par l'AGRASC remue

Plusieurs bruits de couloirs font états d'avancées dans ce dossier interminable. Rien que nous soyons en mesure de confirmer à ce jour. Pour autant, l'acquisition de Roland Romeyer des parts détenues par la Justice fait parler.

Pour rappel, un arrêté est venu refermer officiellement cette histoire.

"La cession par l'Etat de 1.112 parts sociales de la société Croissance Foot SARL, représentant environ 49,4% du capital de la société, par voie de rachat par cette dernière dans le cadre d'une réduction de capital, s'effectue à un prix de 2.000.000€.

Ce prix sera majoré d'un complément de prix en cas de cession ultérieure du contrôle de la société SASP Saint-Etienne dans les conditions prévues par le protocole de cessions susvisé. Ce complément de prix sera égale à 30% des sommes perçues en numéraire par la société Croissance Foot SARL à cette occasion au-delà d'un seuil de 5.000.000 euros."

Deux nouveaux dossiers ?

But Saint-Etienne a publié un article hier dans lequel ils se sont montrés affirmatifs.

"Deux nouveaux projets émergent. Le premier est piloté par un ancien agent de joueurs, qui tente de monter un tour de table et aurait réuni 25 M€ pour le rachat des parts de Roland Romeyer et Bernard Caiazzo. Ceux-ci seraient toutefois sceptiques et considéreraient ce projet un peu trop nébuleux.

Un autre projet qui semble aujourd'hui le plus concret, avec là aussi un ancien Vert impliqué. Un consortium d'industriels, pour la plupart locaux, est à sa tête, avec notamment Obut. Ces investisseurs ont multiplié les réunions ces dernières semaines pour faire avancer leur projet, comme cela a encore été le cas ce week-end dans un établissement bien connu des Stéphanois. Le numéro 1 mondial de la boule de pétanque, basé à Saint-Bonnet le Château (Loire), deviendrait actionnaire majoritaire si le projet venait à aboutir."

Le Groupe Obut n'aura pas tardé à invoquer un droit de réponse. Dans la même journée, l'entreprise a tenu a rapidement mettre un terme à cette information qu'ils considèrent comme infondée.

"Le service communication de Obut, qui a reçu ce lundi, et à la suite de notre article, bon nombre d'appels, a tenu à nous démentir son éventuelle participation dans un tel projet au sujet de l'ASSE."

Comment interpréter ce nouvel épisode ? Simple rumeur ? Instrumentalisation ? Quid du premier dossier évoqué ? Une chose est sûre, la partie de poker entamée par les dirigeants il y a cinq ans n'est pas encore terminée. Dénouement imminent ? À l'image des supporters stéphanois, nous ferons preuve de la plus grande prudence pour évoquer ce dossier qui n'a pas fini de faire parler.