Le leader lavallois s'apprête à recevoir l'AS Saint-Étienne ce lundi soir au Stade Francis-Le-Basser. Le coach Tango, Olivier Frapolli, s'est prêté à une analyse du jeu stéphanois et est également revenu sur le début de saison de tous les records de son équipe.
Le point commun entre Laval et l'ASSE est établi !
Olivier Frapolli : « C’est une équipe qui a changé son animation, puisqu’ils ont démarré la saison à 5 (en défense). C’est le match de Caen, de ce que j’ai pu lire de la part de Laurent, qui a lancé leur dynamique. Un peu comme nous ils avaient identifié la qualité de Caen sur les côtés. Ils ont mis 2 lignes de 4, donc un 4-1-4-1. Ils ont gagné à Caen lorsque Caen était leader, et ça a lancé leur dynamique. C’est une équipe bien structurée, solidifiée, forcément ils ont des résultats qui sont meilleurs et ça leur permet d’être compétitif et d’être invaincu depuis maintenant 8 matchs. »
« Après le gros test contre Bordeaux, c’est pour nous un nouveau gros test. Saint-Étienne reste quand même un club historique, qui suscite toujours autant ferveur, parce que même si nous à Le-Basser on n’a pas forcément besoin des grosses affiches pour remplir le stade, mais partout où Saint-Étienne joue, le stade est plein. C’est une super affiche qu’on va avoir lundi. »
Frapolli savoure le début de saison de Laval mais reste sur ses gardes
« On a eu un peu de temps depuis le match de Bordeaux pour avoir un peu de recul. C’est vrai que quand on voit les données, elles sont impressionnantes. Mais on fait un métier où on sait que la vérité du jour n’est pas celle du lendemain. Il faut continuellement chercher à progresser/avancer, on ne peut jamais se reposer sur ses lauriers. Voilà, on a ces données, ça fait toujours plaisir, mais c’est la situation à l’instant T et il faut continuer évidement à faire mieux, progresser, parce que je le dis régulièrement mais on a encore beaucoup de progrès à faire. »
« Ce qu’on vit c’est bien pour le club, pour les supporters parce que ça met un éclairage positif sur le travail qui est fait. Ça n’est pas facile d’exister dans cette Ligue 2. Il y a des clubs qui occupent un peu plus le devant de la scène. Là le club en profite et c’est bien parce que ça permet de mettre l’accent sur des choses qui son bien faites. »