A deux jours de la reprise de la saison, Laurent Batlles s'est exprimé en conférence de presse ce midi. Il a répondu à différentes questions des journalistes présents sur place.
Un gros morceau pour débuter
"On est malgré tout assez impatient de débuter parce que c'est vrai que la période de matchs amicaux est assez longue. On a envie de vite rentrer dans la compétition donc il est vrai que maintenant on a envie d'un petit peu se frotter aux équipes que l'on va rencontrer toute l'année. Ca commence par un gros morceau qu'est Dijon"
Mettre notre jeu en place
"Les certitudes c'est d'essayer de mettre en place notre jeu, c 'est d'essayer de pousser l'adversaire à la faute en imposant nos points forts à nous. Je crois que sur les amicaux on a été capable d'avoir le ballon, de mettre les équipes en difficulté. Mais malgré tout on n'a pas marqué assez de buts. Donc il faudra de toute façon progresser dans ce domaine là."
Beaucoup de choses à régler
"Il y a encore beaucoup de choses à régler mais malgré tout, sur ce que j'ai vu dans les matchs amicaux, à part les 10 dernières minutes du match d'Angers, on a fait ce qu'on voulait, on a mis en place notre façon de jouer. On a encore travailler cette semaine sur notre équipe et sur ce qu'est capable de mettre en place Dijon"
"Dijon est un gros morceau de championnat, l'année dernière ils avaient fait un énorme recrutement, et tout le monde les voyait monter. Cette année ils ont récupéré certains joueurs, ils ont affiné leur équipe, ils ont changé d’entraîneur. C'est un entraîneur expérimenté qui joue le haut du tableau chaque année en L2. Donc oui ça va être un match difficile mais on va essayer de mettre beaucoup de choses pour pouvoir contrecarrer leur façon de jouer"
Un championnat très difficile
"La L2, c'est un championnat très long, très dur, il faut avancer avec beaucoup d'humilité, avec un groupe très cohérent. Il y a des moments difficiles, il y aussi des endroits où vous sentez que c'est hostile car c'est comme ça. Tout le monde est dans une force de vaillance. Il y a beaucoup homogénéité. Tout le monde peut battre tout le monde, c'est difficile."
"J'entends un petit peu tous les entraîneurs qui parlent "Ouaisss Saint-Étienne ils sont favoris". Nous on n'est pas favori, on est déjà à -3 par rapport aux autres. Il va déjà falloir revenir dans une certaine forme de positivité au niveau comptable avant de parler de favoris. Il y a beaucoup plus d'équipes que nous qui sont favorites"