L'ASSE recevait Rodez ce samedi à 20h30. Après la désillusion de la non-accession directe à la ligue 1, les Verts voulaient réussir leur coup par les playoffs. Comme chaque semaine, voici les réactions des joueurs en bord terrain à l'issue de la rencontre jouée diffusée sur les antennes de BeIN Sports.
Irvin Cardona (ASSE) :
"Le mot d’ordre était de vite tourner la page. Ça faisait quelques matchs qu’on était un peu en difficulté. Aujourd’hui on fait un match très complet, très solide qui nous permet de gagner et d’aller jouer ces deux matchs contre Metz. Ce but l’un des plus importants de ma carrière ? Il est important comme tous les autres. Chaque buts comptent, que ce soit les miens ou ceux des autres. Tant qu’on gagne, peu importe qui marque ça me va. Metz ? On va déjà bien se reposer parce qu’on a laissé pas mal de jus encore ce soir. On va les étudier et mettre en place notre jeu pour les embêter comme on a fait ce soir parce que je pense que c’est un match référence."
Bradley Danger (Rodez) :
"Où se situent les regrets ? (soupire) D’un côté on est très content de notre saison. On a montré une superbe image de nous, du club. Ce soir ça a été très dur physiquement. Dans le jeu ils ont été meilleurs que nous tout simplement. Ils méritent de gagner ce soir. On a pas été aussi tranchant que d’habitude. Difficile d’enchainer après le Paris FC ? Non on va pas se cacher derrière ça, on était prêt à enchainer mais y des choses qui font que c’est difficile. Ils ont un stade qui est incroyable, quand il les pousse comme ça, c’est très dur pour nous. C’était compliqué. On a un peu pêcher physiquement mais y a pas que ça. Sur la saison ? On est le 16ème budget de Ligue 2, on finit 4ème, en play-off. C’est une saison magnifique quoi qu’il arrive. C’est que du positif pour le club."
Florian Tardieu (ASSE) :
"On a retrouvé l’efficacité dans les deux surfaces. Y a des moments où des situations étaient chaudes mais quand on est tous soudés comme ça, ça ne rentre pas. Ça va être difficile de nous bouger, c’est la force que nous a donné cette saison. On l’avait perdu sur les trois derniers matchs mais on est passé à autre chose. C’est un tournoi, il fallait à tout prix gagner et quand on voit ce public qui nous pousse… On était pas 11 ou 16 avec les remplaçants, c’est tout un peuple vert qui gagne le match aujourd’hui ! Le retour de la solidarité ? Ça passe par les semaines d’entrainements. C’était un peu dur mentalement quand on a pas réussi à accrocher cette deuxième place. Il a fallu se remobiliser, on est des compétiteurs, on se doit de rien lâcher jusqu’au bout, on verra ce qui se passera mais on va s’arracher !"
Didier Santini (Rodez) :
"Je félicite les garçons pour leur saison, pour l’abnégation qu’ils ont mis même si aujourd’hui c’était pas un grand match. Il nous a manqué un peu de jus et être meilleur techniquement face à une belle équipe. On a l’opportunité de revenir à 1-1 mais il faut retenir le positif. On a fait douter de grandes équipes. Moi j’ai que des bons souvenirs, il faut savoir perdre contre de bonnes équipes et si on doit perdre ici, dans le Chaudron… On aurait voulu, on y a cru, ils ont douté mais il a manqué une petite étincelle qu’on avait peut être pas aujourd’hui. Une marche trop haute ? Je pense pas. La saison a été très longue, il y avait surement un peu de fatigue mais on va pas se cacher derrière cela. Saint-Étienne a été bon techniquement, ils nous ont fait mal quand il fallait, ils ont été chirurgicaux pour nous embêter dans nos principes… Je remercie notre public, tout le public Stéphanois aussi, mais notre public a été fantastique. Tous les gens qui sont venus, l’ambiance qu’ils ont mis… Ça restera un grand souvenir."
Olivier Dall’Oglio (ASSE) :
"On a pas eu peur de mal faire. À la fin du match à Quevilly, ça a été très difficile, même avec deux jours de repos. Quand on a récupéré les garçons en début de semaine, ils étaient très touchés. Ça a été un travail de communication. C’était une déception mais moi je voyais plutôt l’opportunité d’avoir une seconde chance. On avait pas le droit d’être déçu. C’est du passé, il fallait passer au-dessus. On a discuté avec les gars, on leur a dit « on est chez nous, avec un public extraordinaire, on va le faire ! ». Il y a eu une vraie prise de conscience mais c’est de l’humain. Si je comprenais tout, je serais certainement plus fort que je le suis. Il y a peut être des mots qui résonnent plus pour certains que d’autres mais toute façon, on était au pied du mur.
C’est là où l’on voit le caractère. Après tactiquement, comme on avait joué Rodez il y a 15 jours, on avait déjà bossé dessus. Il fallait juste faire quelques retouches mais c’était surtout sur le travail de mettre du positif dans le vestiaire, dans le club. Il y a eu un gros travail mais pas que de du staff sportif, du staff médical et des dirigeants aussi. En fait, dans tout le club, le positif était la solution, c’était ça. Metz ? On sait que c’est c’est supérieur par rapport à ce qu’on a vu. On a déjà un peu observé bien sûr, ils sont supérieurs à nous. Maintenant, il y a deux matchs. Un à Geoffroy-Guichard, le Chaudron qui sera plein sur le premier match… Et le deuxième… On sait pas ce qu’il peut se passer avec notre élan positif. On peut et on doit faire quelque chose !"