La dernière rencontre de la saison 2021-2022 continue de laisser des traces. Des traces au niveau sportif avec 3 points retirés en début de saison. Mais également sur le champs pénal où une large opération a été lancée ces derniers jours.
A la fin des barrages retours, plusieurs supporters ont débarqué sur la pelouse de Goeffroy Guichard. Dans un climat chaotique, plusieurs d'entre eux se sont dirigés vers la tribune présentielle afin de montrer leur mécontentement. Plusieurs projectiles ont ainsi été jetées.
La LFP a souhaité frapper fort en retirant 3 points à l'AS Saint-Etienne dès le début du championnat (+3 points en sursis). Par ailleurs, la Ligue a également décidé d'appliquer un huis-clos jusqu'à octobre 2022 pour l'intégralité du stade. Des sanctions .... collectives.
Parallèlement, la justice et les forces de l'ordre ont mené une enquête. Une enquête nommée "Ultra 42" qui a amené à plusieurs interpellations ce lundi.
L'Equipe reprenant l'AFP présente ce jour l'avancée de l'enquête :
"Une opération baptisée « Ultras 42 » mobilisant une centaine de policiers a débouché lundi matin sur l'interpellation dans six départements de 27 hommes, dont un mineur, âgés de 17 à 38 ans, selon un communiqué du procureur de Saint-Etienne. Les suspects ont été identifiés après visionnage de dizaines d'heures d'enregistrement des caméras de vidéo-surveillance, permettant de retracer les auteurs des violences à l'intérieur du stade - notamment la tribune officielle-, ceux qui ont participé aux affrontements avec dégradation de mobilier urbain à l'extérieur du stade mais aussi ceux qui ont introduit des fumigènes.
Certains suspects avaient déjà été condamnés pour des infractions en lien avec une manifestation sportive. Les 11 prévenus renvoyés en correctionnelle seront placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de stade, interdiction de participer à un rassemblement et obligation de pointer au commissariat de police pendant les matchs de l'ASSE, selon Me Verilhac. Le parquet de Saint-Etienne a requis le placement en détention provisoire pour l'un d'eux en attendant le procès prévu le 16 novembre prochain."