L'AS Saint-Etienne se déplace à Laval ce samedi pour le compte de la 35ème journée de Ligue 2. Une rencontre qui pourrait permettre aux Verts de valider mathématiquement leur maintien sans trembler jusqu'à la fin de saison. Le lavallois s'est confié à Ouest-France avant rencontre. Extraits.
"Bâtie comme elle l'est, cette équipe stéphanoise aurait pu, dû, jouer les premiers rôles. Ils étaient en situation d’alerte, ils ont inversé la tendance avec de super recrues. On voit depuis qu’ils rivalisent avec les gros sur les matches, que ce soit en terme d’actions, de possession. Comme ça, ils n’auraient pas été loin du tout des premières places… Mais il fallait sans doute digérer la descente.
A l'aller, Saint-Etienne avait plus de maîtrise que nous, mais ça aurait pu se terminer à 0-0. L'entrée en jeu de Jean-Philippe Krasso avait clairement changé le cours du match, avec sa qualité individuelle. Il décroche, prend la profondeur, élimine, est costaud… Il faut respecter cela, mais ne pas avoir de complexe.
Un garçon comme Magri a moins de stats, mais est influent. Disons que Krasso est peut-être plus tueur devant le but. Il fait partie des joueurs amenés à jouer au dessus.
On a connu un enchaînement de 7 défaites car on avait perdu des joueurs importants de l’équipe. Cela a fait mal, on a avait moins de fluidité dans notre jeu. On a dû faire le dos rond. On n'a pas lâché et on a gagné deux de nos trois derniers matches.
On a senti que notre public pouvait être le 12e homme. Même si on affronte une équipe de prestige, qui ravive quelques souvenirs aux anciens, on sait que le stade nous soutiendra. Ça sublime le groupe. On va affronter la 2e attaque de L2 mais cette équipe stéphnoise laisse des espaces."