L'ASSE retrouvera la compétition sur la pelouse du surprenant leader lavallois. Les Tangos réalisent un début de saison pas loin d'être parfait. Explications dans Foot Mercato. Extraits.

Le président lavallois, Laurent Lairy s'est exprimé auprès des journalistes de Foot Mercato :

«On n’a pas eu trop de mal à recruter parce que les joueurs se sentent accueillis. On accueille les familles, les enfants, on a une vraie démarche sociale et sociétale. C’est dans le projet et c’est apprécié par les joueurs. Dans tous les recrutements que j’ai faits, il n’y a pas eu de discussions très longues et toujours dans cette démarche à trois ans. J’applique le tiers sortant. Tous les ans, un tiers de l’effectif est renouvelé, peu ou prou en fonction des événements qui peuvent se passer.

J’ai doublé les membres du staff avec un préparateur physique en plus, un kiné, un entraîneur adjoint, énumère le dirigeant, qui a augmenté le budget du club d’environ 2,5 M€. Je crois que certains clubs en Ligue 2 n’étaient pas prêts aussi vite que nous entre les changements de présidence, les différentes attentes, etc. Ça nous a permis de performer assez vite. Dans le foot et dans la vie en générale, les affaires attirent les affaires, les bonnes énergies attirent les bonnes énergies. Tout ça s’enchaîne, s’emboîte.

Malik TCHOKOUNTE of Laval during the French Ligue 2 BKT soccer match between Laval and Angers SCO at Stade Francis-Le Basser on August 5, 2023 in Laval, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

 

C’est ambitieux, mais je l’assume, parce qu’on s’en donne les moyens. Je ne dis pas qu’on va monter en Ligue 1, mais ce n’est pas le fruit du hasard.

Contre vents et marées, j’ai maintenu et conforté Olivier Frapolli la saison dernière parce que j’avais confiance en lui, rejoue aujourd’hui le patron. Il travaillait, il n’y avait pas de fissure dans le vestiaire, mais juste, on était en mal de réussite. Ça allait basculer. On gagne ensemble et on se trompe ensemble. La responsabilité dans l’échec et la réussite elle est collective.

On est un club très stable, dans une démarche que je qualifierais de papale catholique rurale. Le club a 120 ans, moi, je suis là depuis 20 ans, les actionnaires sont stables. On défend un club patrimonial. Ça contribue à faire les choses dans le temps.

Quand on s’adresse aux joueurs, ils savent de quoi on parle et ils ont le temps de se renseigner. Il y a des joueurs que ça n’intéresse pas ce projet. Mais comme ça, tout le monde sait à quoi s’en tenir. Je ne suis pas dans la demande, mais dans l’offre. Une offre qui ne ressemble pas aux standards, qui est singulière et moi je cherche des joueurs qui recherchent ce type d’offre. Je prends les choses à l’envers. Je ne veux pas prendre et jeter, je veux accueillir et présenter. Je veux avoir quelque chose à apporter.

Tout reste fragile bien sûr car nous ne sommes pas un produit. Ce n’est que de l’humain, et il faut être très attentif à ça, mais toutes les parties prenantes au sein et autour du Stade Lavallois sont connectées. (…) On est bien organisé, on sait que nous ne sommes pas les favoris, mais humainement, on a quelque chose d’intéressant à exploiter. »