Lors d’un live avec Farid Rouas, Idriss Saadi s’est livré sur l’actualité de l’ASSE mais aussi sur ses années vertes. Un entretien sympathique avec un homme passionné du ballon rond. Extraits.

L’ASSE ça ne se refuse pas

« Je prends du plaisir à Andrézieux en retrouvant du temps de jeu. Après, je suis joueur de foot professionnel et si je peux revenir dans le monde professionnel, je le ferai. Si Laurent Batlles m’appelle, j’y vais sans hésiter. C’est très difficile de dire non à l’ASSE. Ce serait insensé de ma part de refuser, mais je ne pense pas que l’occasion va se présenter. Je suis lucide sur ma situation et sur celle du football actuel.

Ils ont en plus des attaquants de qualité quand on voit ce que produit Sissoko cette année. Charbonnier aussi à une grande expérience et reste un joueur fiable malgré sa blessure. Wadji aussi, il a fait une belle fin de saison dernière. Ils ont ce qu’il faut ! J’ai déjà joué sous la houlette de Lolo Batlles en jeunes à l’ASSE. On avait même discuté l’été dernier lors d’un tournoi où nos enfants jouaient. Pour conclure, même si l’ASSE ne se refuse pas, je ne pense pas que ce soit mon profil qui les intéresse. »

Simon KJAER / Idriss SAADI – 25.08.2013 – Lille / Saint Etienne – 3e journee Ligue 1

Laurent Batlles

« J’espère qu’on le sera le temps à Batlles, car ce qu’il a fait à Troyes ce n’est pas anodin et ça montre une certaine qualité. Après dans le football, on est très impatient et même avec les coachs. Après quelques mois, on peut les mettre dehors sans qu’il ait eu le temps de mettre en place leur projet. Selon moi, on ne peut juger un coach qu’après trois ou quatre mercatos quand il a véritablement eu l’occasion de mettre en place son équipe. Laurent Batlles a déjà montré que c’était un super entraîneur. Ce qu’il a fait la fin de saison dernière et ce qu’il fait cette saison, c’est pertinent. »

Ses années vertes

« Oui, et mon passage a été compliqué. C’était sous l’ère Galtier et le club sortait de saisons difficiles. Ils se sont d’abord appuyés sur des joueurs d’expérience comme Lemoine, Marchal etc. En attaque, il y avait Aubameyang, Erding, Gradel, Brandao, moi, j’étais le petit jeune et l’ASSE avait un passé, il fallait assumer. J’ai senti que c’était bouché pour moi et du coup, j’ai fait le choix de partir à Clermont définitivement. »

« Brandao, c’était impressionnant »

« Quand il est arrivé à L’ASSE, Brandao était très décrié. Moi-même, je dois admettre que ce n’est pas le profil d’attaquant que je préférais. J’étais impressionné du rendement et de l’impact qu’il avait pour l’équipe Du rendement et de l’impact qui l’avait pour équipe. Il a totalement changé la vision que j’avais de lui. C’est seulement à ce moment-là que j’ai compris pourquoi c’était tant un bon joueur. Mais, le plus impressionnant que j’ai vu à Saint-Étienne, c’était Dimitri Payet ! »

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Farid Rouas (@rouas.farid)