Roland Romeyer s'est exprimé après une longue période de silence dans les colonnes du Progrès. Il y livre beaucoup d'informations et n'évite aucune question. Il donne sa version sur l'intégralité de la situation stéphanoise à commencer par la vente.
Roland Romeyer est formel, jamais personne n'a répondu à toutes les attentes pour que le club ne soit vendu malgré la forte volonté de la direction : "Quand on a mis le club en vente en avril, j’avais espéré un successeur en juillet. Ce qui m’ennuie, c’est quand je lis toutes les rumeurs ou les mensonges : « les actionnaires veulent tant », « tel candidat a déposé 100 millions auprès de KMPG »… KMPG n’est pas une banque, elle n’est pas là pour recevoir de l’argent mais pour contrôler la capacité financière des candidats et la provenance des fonds. Ce qui m’intéresse, c’est que nos successeurs puissent injecter de l’argent dans le club. Le problème, ce n’est absolument pas combien on va revendre nos parts. Je n’en fais pas une histoire d’argent. C’est un problème de succession. Ce qui est important c’est de trouver quelqu’un capable de pérenniser le club. Pour le moment, il n’y a personne. Malheureusement personne. J’ai eu des réunions avec des candidats à Saint-Etienne, à Paris, en Suisse… Mais quand c’est le moment de tout mettre sur la table et de fournir les éléments tangibles à KPMG, personne ne l’a fait. Actuellement, personne n’a rempli toutes les cases."
Il l'affirme la communication de certains candidats était programmée pour forcer la main alors qu'ils n'offraient pas les garanties nécessaires : " Je regrette les déclarations de certains qui, par voie de presse, ont voulu soit se faire de la publicité sur le dos du club, soit forcer le passage alors que leurs dossiers étaient vides ou insuffisants. Ils se sont trompés de méthodes."
Pour conclure, il l'assure aucun des deux hommes ne veut garder une place au club : "ni Bernard ni moi, ne voulons une place dans le futur organigramme. Au contraire, certains m’ont demandé de rester et j’ai refusé !"