Parti en Grèce, Harold Moukoudi a livré un bilan de son aventure stéphanoise. Il a surtout affirmé son inquiétude quant à l'avenir du club. Selon lui, tous les ingrédients ne sont pas présents pour que le club retrouve son meilleur visage. Pour le compte 90 football, il offre son ressenti sur son désormais ex-club pour lequel il sera toujours "un supporters" dorénavant.

Harold MOUKOUDI of AEK Athenes in the airport for his tranfert at AEK Athenes, on August 18, in Athenes
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"Si je voulais jouer la coupe du monde, il fallait que je parte de l'AS Saint-Etienne. Je n'ai pas été à mon meilleur niveau la saison dernière. Je sais ce que je suis capable de faire. Il y avait aussi la spirale du club qui était mauvaise. D'ailleurs, elle se poursuit. Je savais qu'il fallait que je change d'air. Je l'ai d'ailleurs dit à certains de mes coéquipiers. Pour le bien de chacun, il fallait que certains réussissent à trouver quelque chose, à changer d'air. 3 ans qu'on avait quasi le même effectif. Naturellement le groupe s'use. Il fallait qu'il y ait un renouveau, avec pas mal de recrues, un nouveau coach. Au-dessus il faudrait que certaines choses changent... Perso, je savais que c'était obligatoire, j'ai envie de performer, il fallait que je change de club. Je suis maintenant moi aussi un supporter de l'AS Saint-Étienne. Je comprends que la situation soit compliquée. Il faut de la patience. C'est tout un club qui doit être restructuré. Il faut de la patience pour pouvoir repartir sur de bonnes bases et viser une montée"