À l’occasion des 90 ans de l’ASSE célébrés ce lundi 26 juin, Radio Scoop tenait une émission. De nombreux invités se sont succédé. Parmi eux, Ilan, Hervé Révelli, Christian Sarramagna ou encore Lubomir Moravcik ! Extraits

Ilan « Dernièrement, c’est Loïc qui m’a appelé avec Samuel Rustem et ils m’ont qu’ils aimeraient bien que je revienne ».

 » Je venais de Sochaux avec de très bonnes saisons là-bas. On jouait la Coupe d’Europe et je savais que c’était une partie de l’histoire du club ici. C’est pour ça aussi mon choix de continuer à jouer cette compétition. J’avais goûté à ça avec Sochaux et c’était déjà très joli de voir tout le public et pouvoir jouer partout en Europe. C’est vraiment une ambiance différente et de retrouver après 25 ans sans Coupe d’Europe.

J’ai connu 3 coachs en 3 saisons et demie. C’est quelque chose qui est un peu inhabituel, surtout en Europe. Je viens du Brésil, quand on perd deux matchs, on change d’entraîneur, donc j’étais habitué. Mais, ici, c’est un peu moins. Ils ont une capacité d’adaptation assez importante. […] Malheureusement, c’est devenu une tendance aujourd’hui.

Quand je me suis arrêté avec Bastia, je suis resté « un an sans rien faire ». Je suis revenu dans la région […] J’ai été en contact avec des gens du foot de ma génération qui sont devenus entraîneurs ou adjoint dans les clubs ou directeurs.  J’ai travaillé avec beaucoup d’autres clubs avant sainté.

Je suis revenu quand il y avait encore Jean-Louis Gasset et après, on ne s’est pas trop entendu avec le club au niveau de mon rôle. J’ai dit aucun problème, je travaille toujours pour le club s’il faut et dernièrement Loïc qui m’a appelé avec Samuel Rustem et ils m’ont qu’ils aimeraient bien que je revienne pour renforcer cette structure de la cellule de recrutement.

J’ai toujours des connexions en Amérique du Sud. Après, c’est aussi une question de volonté du club. Dans le foot, c’est toujours une histoire de moments. Est-ce que c’est le moment de faire ou pas ? Aujourd’hui ce n’est peut-être pas encore le moment de développer cette filière. Elle est toujours là-bas, elle est toujours en place. J’ai mon réseau qui est là-bas. A partir du moment où le club va vouloir chercher des joueurs en Amérique Latine, on ira avec plaisir. »

Revelli « J’ai quand même porté le maillot en 14 ans, donc ça fait beaucoup. »

 » À l’époque, le public était nombreux. Il était debout, déjà derrière les buts. . Quand le stade était plein à l’époque, c’était 50 000 personnes, donc, c’était beaucoup plus. Il y avait des usines qui étaient derrière. On jouait le dimanche après-midi aussi donc, ces gens-là qui travaillent à l’usine, leur encouragement, c’est qu’ils lâchaient des fumées rouges pour dire, voilà, on n’est pas avec vous au bord du terrain, mais on est avec vous ici même, au travail.

7 fois champion de France, 4 coupes de France, ma première sélection en équipe de France, je l’ai connu avec Saint-Étienne. Meilleur buteur premier division avec Saint-Étienne et meilleur buteur de l’histoire du club également. J’ai quand même porté le maillot en 14 ans, donc ça fait beaucoup.

Tout le monde dit que les Champs-Élysées, on les descend que quand on gagne. Et, là, tout le monde était surpris parce que ce n’était pas prévu du tout, on n’était pas au courant […] Quand on s’est retrouvé sur les Champs Élysées, on se croyait au 14 juillet parce que c’était la fête. « 

Sarramagna « Quand on parlait de formation à Saint-Étienne on parlait d’éducation. »

 » À l’époque, j’avais plusieurs possibilités et j’ai choisi tout de suite l’AS Saint-Étienne parce que c’est le club qui était dominateur.  Il y avait une équipe qui avait été cinq fois championne de France et qui vous proposait des conditions de scolarité et de préparation dans un contexte quasiment professionnel. Ce qui était à mon avis le plus avantageux pour nous, c’est que l’on venait presque dans la cellule professionnelle. On était complètement inséré dans ce dans cet effectif et ça nous a fait énormément de bien. Quand on parlait de formation à Saint-Étienne, on parlait d’éducation.

La victoire 9-1 contre Reims. C’était fou alors. A cette époque-là, il y avait un phénomène à Saint-Étienne c’était Salif Keita. Il y avait une rivalité sportive avec Josip Skoblar et Salif Keita. On a dominé de la tête et des épaules et c’était un score fleuve, mais qui reflétait tout à fait la physionomie du match avec un quadruplé de Salif. « 

Moravcik « Je suis fier d’être d’être passé à Saint-Étienne et surtout, j’ai mes amis là-bas »

 » On se rappelle souvenirs qui se sont bien passés. Pendant trois ans, c’était formidable. Après, durant les 3 dernières années, c’était un peu plus difficile […] Durant mes six années, je me suis régalé. Ma fille est née à Saint-Etienne. Je suis fier d’être d’être passé à Saint-Étienne et surtout, j’ai mes amis là-bas. J’imagine si un jour, peut-être, je devrais vivre en France, ça sera sur Saint-Étienne.

Vous savez, avec internet aujourd’hui c’est facile de suivre et ici, j’ai une chaîne avec laquelle je regarde la deuxième division française. L’année passée, j’ai vu 2-3 matches Saint-Étienne. […] J’espère que ça va continuer cette année et que je vais voir Saint-Étienne se battre pour monter. Ce club est formidable et le public est extraordinaire. »

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