Loïs Diony, attaquant de l'ASSE, actuellement à Angers s'est livré dans un interview sur la chaine youtube de son club. Recruté à un prix d'or et plus grand transfert du club, il n'a malheureusement pas laissé un souvenir démentiel du côté du Forez. Cette saison, il performe bien avec son club et est aux coudes à coudes avec l'ASSE pour la montée dans l'élite.

Le centre un grand souvenir

Lois Diony :Mont de Marsan, c’est une ville que j’aime beaucoup. J’ai beaucoup d’amis là-bas. Là, on a grandi, le terrain vert, etc. C’est que des bons souvenirs et j’adore y retourner. J’ai fait toutes mes gammes, et après, j'ai enchaîné les Girondins de Bordeaux. Ce sont les plus belles années dans notre vie. Aujourd’hui, elles sont derrière nous, mais franchement, si je pouvais revenir, je reviendrais.

C’est vraiment que des bons moments, moins de conneries de rigolades avec les collègues. Comme des frères pour certains, vu qu’on est enfermés H 24 avec eux. C’était un super centre. Je suis très content d’avoir été là-bas et Bordeaux reste quand même un club de cœur. Je ne signe pas professionnel. Du coup, c'est un peu la douche froide. Je suis allé à Mont-de-Marsan où j’ai fait six mois et j’ai tapé dans l’œil de pas mal de clubs. Voilà mon essai à Dijon été concluant et j’ai signé là-bas"

Dall'Oglio, un père spirituel

Que des bons moments à Dijon. Ils m’ont qui m’ont permis d’avoir ma carrière d’aujourd’hui. Le coach Dall’Oglio a une grande importance pour moi. Même si aujourd’hui, je suis en concurrence avec lui, ça reste un peu comme un père spirituel. C’est lui qui m’a vraiment lancé dans le grand bain. Lui qui m’a qui m’a donné confiance.

C’est une année vraiment exceptionnelle lorsque je suis à Dijon. À l’image de sel que l’on fait avec Angers aujourd’hui. On avait eu des hauts et des bas. Mais au final, nous avions réussi à atteindre l’objectif. Et cette année, j'espère qu’on va valider ce ticket en fin de saison.

"J'espère qu'on va valider ce ticket en fin de saison" (Diony)

Je viens de vivre deux années compliquées. C’est quelque chose qui m’a beaucoup manqué durant ces deux dernières années. J’ai fait presque deux années blanches. Quand tu es attaquant, tu as besoin de marquer. Et déjà de jouer tout simplement. Pendant deux ans, j'ai été privé de football. L'année dernière, voir les copains dans une situation très compliquée, ça a été très dur. Quand j’ai repris en fin d’année, j’ai failli marquer à Reims. Ça aurait été magnifique. Mon premier but cette saison, je l’inscris contre Auxerre. C’est un sentiment vraiment spécial. Tu te dis enfin, ça repart. Derrière, tout s’est enchaîné. Et pourquoi pas continuer ?