L'ASSE doit à tout prix s'imposer à QRM pour continuer d'espérer un faux-pas du SCO d'Angers. Anthony Briançon s'est présenté en conférence de presse ce jeudi. Retranscription par nos soins.
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Le SCO devra l'emporter...
Anthony Briançon (Capitaine ASSE) : "Il ne faut pas penser au match d’Angers. Il faut penser à nous. Nous, déjà, prendre ce match avec beaucoup de vigilance et beaucoup de sérieux, beaucoup d'ambition. Parce que ça ne va pas être un match facile. Ils ont un gros potentiel offensif. Il faut déjà gagner, nous, de notre côté. Et après, on se focalisera sur ce qui s'est passé ailleurs. Mais il ne faut pas avoir le regret de faire un match nul demain ou de perdre. On se doit d’être sérieux demain.
Et si les rôles ne s'inversaient pas sur la journée 37 et que sur la journée 38, ça s'inversait encore ? Pourquoi pas ? On ne sait pas. Tout est possible. Il reste un match. Dunkerque, encore une fois, n'est pas sauvé mathématiquement. Ils sont capables de faire quelque chose, un résultat contre Angers. Mais si nous, on ne fait pas le travail à côté, là, on pourrait se mordre les doigts. C'est pour ça que je pense qu'il faut vraiment se focaliser sur nous.
Nous on y croit à 200%. Et de toute façon, peu importe le chemin qu'on va emprunter ! J'espère que la saison se terminera pour nous demain. Moi, je suis confiant. J'y crois, parce qu'on revient de tellement loin, parce qu'elle est tellement irrationnelle cette saison que je me dis pourquoi pas ? S'il faut emprunter les barrages, on ira à fond. Le groupe est mobilisé.
Les résultats demain feront que, si jamais on doit se focaliser sur les barrages, on aura le temps de bien travailler la semaine pour bien les préparer. En fait, c'est simple, on revient de tellement loin, on est tellement allé puiser au fond de nous-mêmes pour aller chercher cette place qu'on a là aujourd'hui, qu'il ne faut pas avoir de regrets. Il faut se donner à 400 % à tous les matchs. Il y a encore vraiment cet espoir. Moi, j'y crois vraiment. Donc voilà, ne pas avoir de regrets, se donner les moyens d'eux et ne pas avoir de regrets."
Une pression naturelle sur Angers
Olivier Dall'Oglio (Coach ASSE) : "Les deux équipes sont dans l'obligation de gagner. De ce fait pour Angers, il y a une pression. Obligatoirement. C'est logique qu'ils soient sous pression comme ça. Parce qu'eux, ils doivent aussi gagner. Et je crois qu'on en a longtemps parlé sur les dernières semaines. Ça peut se jouer à la dernière. Minute du dernier match.
On se tient au courant. Mais on ne va pas être constamment l'oreille sur la radio. D'autant plus que j'ai des choses à régler d'abord avec mon équipe. Je me tiens dans le courant, de toute façon, je n’aurai pas besoin trop de me retourner, j'entendrai certaines choses, quoi. Donc, ce sera simple. Mais bien sûr, on se tiendra au courant là-dessus.
La pression ? Ça existe dans le sport. On parle de peur de gagner, c'est ça ? Oui, ça peut exister, mais c'est toujours pareil. C'est palpable chez certains joueurs, moins chez d'autres moins. Ce n’est pas évident à localiser. Mais oui, ça a dû arriver sur certains de nos joueurs."