Opposés au Paris FC ce samedi après-midi, les Verts ont obtenu le point du match nul. Un point qui va sans doute compter pour la suite du championnat. Dans sa chronique pour Le Progrès, Patrick Guillou tente d’analyser cette rencontre, malgré le fait que les conditions de jeu étaient difficiles…

L’ancien joueur de l’ASSE, sait qu’il est difficile d’analyser cette rencontre. Au fur et à mesure du match, les conditions météorologiques se sont dégradés, tout comme la pelouse…

 » Difficile de tenir debout sur ce champ de patates et ce tas de boue. Difficile d’analyser ce pseudo-match de football.  » 

Cependant, l’ASSE a enchaîné avec un quatrième match consécutif sans perdre. Les Verts, meilleure défense du championnat, ne concèdent que très peu de situations. Seulement un but pris et un penalty d’Annecy en toute fin de match. Rassurant donc malgré le fait que les Verts doivent tour à tour composer sans l’un des tauliers de la défense.

 » Dans ce marécage, l’important était de se concentrer sur l’essentiel. Ne pas repartir de Paris avec une défaite dans la musette. Chose faite. Point barre. « 

Un match que l’ASSE aurait perdu il y a peu ?

Il y a encore quelques semaines, les Verts semblaient moins sereins. Leurs adversaires parvenaient à faire la différence sur une ou deux occasions. De plus l’inefficacité offensive de l’ASSE ne permettait pas de prendre des points. Une donne qui a vraisemblablement changé aujourd’hui.

«  Ce bon point face au PFC est bon pour le moral et la dynamique de groupe. Dans un passé récent, l’ASSE aurait perdu ce match. « 

Les Verts ne devront donc pas lâcher en cette fin de saison, où le moindre point comptera. Une question persiste tout de même que cette rencontre. Pourquoi, Olivier Dall’Oglio n’a fait qu’un seul changement ?

 » Certains diront que coach ODO est trop frileux vu la physionomie de la rencontre. D’autres diront que ce seul changement se justifiait par rapport aux conditions climatiques. «