Malgré leur peu envieuse place au classement (16ème) avant le début de la 29ème journée de Ligue 2, les deux entraîneurs corses se montrent déterminés à causer des ennuis aux Verts qu'ils reçoivent ce samedi. Leur objectif est clair : faire déjouer l'ASSE. Ils s'en sont expliqués en conférence de presse.
"Essayer de faire démarrer l'ASSE dans le trou"
Michel Moretti (coach de Bastia) avant SCB - ASSE (J29 de Ligue 2) : « Les clés du match, ça va être de jouer avec la pression qu’il peut y avoir autour, d’emmener les gens avec nous. Sur un point de vue technico-tactique, de les empêcher surtout de produire le jeu qu’ils pratiquent en ce moment. Au-delà de leurs performances et de leurs résultats, ils arrivent à mettre en place un jeu flamboyant avec un entraîneur qui connaît très bien ce niveau et qui a l’habitude de bien faire jouer ses équipes. »
« Donc essayer en quelque sorte de les faire déjouer, mais ne pas oublier les valeurs qui font qu’à un moment donné on a réussi à battre des gros ici comme Angers. On a réussi, au-delà de les faire déjouer, à bien jouer aussi. Donc renforcer nos principes qui ont marché contre Angers, Grenoble et aussi la dimension mentale avec essayer de les faire démarrer dans le trou et de les maintenir le plus longtemps possible comme ça dans le match. »
"On va les pousser à dérailler"
Lilan Laslandes (co-entraîneur de Bastia) : « On sait qu’ils sont équipés sur chaque ligne. En plus ils sont en confiance. Mais parfois quand on pense qu’on est sur de bons rails, on peut dérailler. C’est pour ça que nous on va les pousser à dérailler pour que justement eux ne sentent pas bien dans ce match, et que nous on arrive à porter nos fruits, et surtout tirer notre public avec nous pour pouvoir nous donner ces forces dont on aura besoin. Ça sera un match difficile où on devra tout donner pour pouvoir retirer les conséquences de cela. »
"Au Sporting, c'est normal qu'il y ait de la pression"
Florian Bonhert (défenseur bastiais) sur la pression : « Il y a de la pression, il ne faut pas se le cacher, il nous reste 10 finales, 10 matchs à jouer pour sauver le club. Après, je pense qu’au Sporting, c’est normal qu’il y ait de la pression, peut-être maintenant un peu plus que la saison dernière dans la phase finale. Mais il y a toujours une certaine pression autour du groupe. Mais je pense que tout le monde sait la gérer, tout le monde sait comment ça se passe au Sporting. »
« Des matchs à haute pression… je pense à l’ACA à domicile (J23 de Ligue 2), c’était peut-être le match avec le plus de pression qu’on a joué cette saison et on a répondu présent, on a gagné le match, on a gagné le derby, et ce sont des petits détails qui font que c’est un groupe qui sait gérer la pression. »