Le football français traverse une nouvelle crise. Les droits TV ne sont toujours pas attribués. De quoi placer les clubs français dans une grande incertitude économique à deux mois de la reprise du championnat.
Les semaines passent, le doute subsiste quant à l'avenir du football français. La Ligue de Football Professionnel et Vincent Labrune rencontrent un échec cuisant après avoir annoncé le milliard. Selon toute vraisemblance, on sera loin du pactole espéré. Pour l'heure, les droits TV ne sont pas attribuées. De quoi crisper l'intégralité des clubs français.
Deux plans pour la LFP
L'Equipe fait le point la situation ce vendredi : "Pour faire le point sur le dossier, ou peut-être même trancher si c'est possible, un conseil d'administration de la LFP a été convoqué, selon nos informations, le jeudi 20 juin. À cette date, la Ligue aura avancé sur son plan B, une chaîne 100 % L1 distribuée de manière non exclusive par tous les opérateurs, les FAI (fournisseurs d'accès à Internet), c'est-à-dire Free, Bouygues, SFR, Orange... ou encore DAZN, qui cherche à se développer sur le marché français, Amazon Prime Video, intéressé à maintenir de la L1 dans son offre, voire d'autres plates-formes. e plan A (toujours une antenne 100 % L1, mais faite par BeIN Sports et distribuée en exclusivité par le groupe Canal+) est au point mort."
Emmanuel Macron en facteur X ?
L'Equipe poursuit dans un autre article en indiquant que le Président de la République pourrait être un acteur majeur dans le dénouement final d'une histoire qui n'a que trop durée : "Les dirigeants de la Ligue, qui échangent depuis des mois sur les droits télévisés du Championnat avec l'entourage du chef de l'État, qui ont demandé à Diallo de faire passer ce document. Le président Macron n'a pas été surpris de la démarche et a assuré qu'il allait tout faire pour aider le football français à trouver une solution. Sans doute en encourageant les différents acteurs du marché, qui ont des intérêts à défendre auprès des pouvoirs publics dans divers domaines, à faire un effort. [...] Macron a donc promis de pousser pour la réalisation du plan B. Mais depuis dimanche, la situation du pays a radicalement changé avec la dissolution de l'Assemblée nationale et de nouvelles élections législatives qui mobilisent toutes les énergies à l'Élysée. Pas de chance pour le football français qui n'avait vraiment pas besoin de ça au vu de la complexité à réunir, en si peu de temps, des minimums garantis des opérateurs pour rendre cette chaîne viable."