Lancé il y a un an, le projet "Socios Verts" reste d'actualité. Les membres sont toujours mobilisés et présentent certaines ambition. Julien Béal, porte-parole du collectif, a accordé une interview dans les colonnes du Progrès. Extraits.

« On a bien avancé. En termes de promesses de contributions, on en est à 240 000 euros, ce qui représente 2 200 contributeurs. Le 18 novembre 2021, « Socios Verts » comptait 1 446 socios pour un total de promesses de dons qui s’élevait à 143 000 euros.

[...] Les gens, pour l’instant, ne versent pas d’argent. Plus il y a de promesses, plus c’est facile d’aller voir des entreprises, des collectivités, des députés, des sénateurs… Si demain, on est 10 000 ou 15 000, le téléphone sonnera beaucoup plus. »

La création d’une société Socios Verts ?  Elle sera créée le jour où le club sera vendu. En France, cela coûte de l’argent. Pour l’instant, on s’autofinance en totalité. On est juste aidé par quelques personnes et des entreprises. C’est du mécénat. Mais tout est prêt, les statuts juridiques sont écrits, ils seront modulables en fonction du repreneur. On a juste à déposer tous les dossiers auprès des différents organismes.

Entrer au capital de la SASP ASSE et avoir un siège au conseil de surveillance, c’est l’objectif. Une fois que la société sera créée. Les gens pourront acheter le nombre de parts qu’ils veulent (le prix d’une part a été fixé à 42 euros) et cette société sera actionnaire de la SASP ASSE à hauteur, on espère, de 5 %.

Au premier semestre de cette année, on a vu Jean-François Soucasse (président exécutif) et Samuel Rustem (DG adjoint). On leur a expliqué rapidement ce qu’on voulait faire. À l’époque, il n’y avait pas encore de livre blanc. On sait qu’ils l’ont lu depuis. On va donc les contacter à nouveau pour en parler. C’est une question de respect. Nous ne sommes pas une force d’opposition. On propose des choses. Tout ce qui compte, c’est le club. »