L'attaquant parisien Julien Lopez et le coach Stéphane Gilli se sont présentés en conférence de presse avant la réception de l'ASSE au stade Charléty ce samedi à 15h. Les deux hommes ont été interrogés sur l'importance de cette affiche face à un concurrent direct. Le coach du PFC voit des similarités avec le contexte du match aller gagné par son équipe (0-1).
"C'est le genre de match que tout footballeur aime jouer"
Julien Lopez (attaquant du PFC) avant la réception de l'ASSE : « Ça peut vite basculer. On a vu cette année que le championnat est vraiment homogène, c’est très serré. Je pense que c’est la première année où il y a aussi peu d’écart entre le 5ème, premier barragiste, et le 15/16ème. Donc oui ça peut basculer, il faut faire des séries. Après c’est à nous de l’enclencher. Pour moi il ne faut pas regarder le classement, il faut gagner les matchs qui arrivent, les prendre un par un et gagner. »
Sur le match face à l’ASSE : « C’est le genre de match que tout footballeur aime jouer. Je pense que la motivation sera là. Après il faut tout mettre de notre côté pour essayer de gagner le match, pour relancer une série. C’est à nous de faire basculer les choses. Donc il faudra commencer le match à 100%, être agressif. On sait qu’ils sont en confiance en ce moment mais bon ça ne veut rien dire. C’est à nous d’attaquer directement le match pour le gagner. Il faut qu’on joue le match pour le gagner samedi, ne rien calculer. »
"On doit être 3 fois plus motivé que Saint-Étienne"
« On sait qu’en L2 ça veut rien dire. Tu peux jouer contre le dernier qui a fait 10 défaites d’affilé et il va venir chez toi et ça va être un match super dur et tu vas perdre. Tu peux jouer contre le premier qui a fait 10 victoires d’affilé et tu vas le battre. Donc tous les matchs sont différents en L2. Il faut commencer le match en étant sûr de nos forces parce que cette année on a un socle qui est solide je trouve. Après il faut concrétiser nos temps fort, il faut marquer. Il va falloir vraiment avoir envie de gagner, encore plus que Saint-Étienne. Eux ils viennent, ils sont sur 3 victoires, et bah nous on doit être 3 fois plus motivé car on joue à domicile, il va y avoir du monde. On ne joue pas souvent le samedi à 15h, donc c’est à nous de montrer aussi qu’on mérite d’être là. »
Le PFC veut rééditer la performance du match aller
Stéphane Gilli (coach du PFC) avant la réception de l'ASSE : « Le dernier match où on a joué à 15h le samedi, c’était à Saint-Étienne donc voilà. Ça nous avait porté bonheur. Je ne veux pas voir quelques similitudes mais c’est vrai que quand on est allé à Saint-Étienne ils étaient sur une belle série. Là on est un peu mieux que quand on est allé là-bas. Quand on est allé là-bas je crois qu’ils étaient sur 10 matchs sans défaite et 6 cleansheets. S’ils gagnaient je crois qu’ils passaient dans les 2 premiers ou même premier. Au final nous ça nous avait relancé, eux ça leur a mis un coup de frein.»
« Mais aujourd’hui voilà ils sont sur 3 matchs, 3 victoires d’affilé. Il y a eu un changement de coach et c’est vrai que sur les derniers matchs ils ont fait 2-1, 3-0 et 5-0. C’est une équipe en forme. Je trouve que par rapport au match aller, c’est une équipe qui a gagné en intensité en terme d’agressivité dans le bon sens du terme, que ce soit avec ballon ou sans ballon. Il y a beaucoup plus d’intensité, c’est très solide. C’est une équipe qui est aussi en confiance par rapport aux résultats. Quand on voit l’effectif qu’ils ont, je pense qu’en début de saison c’était une des équipes qui avaient l’ambition de monter. C’est un grand club, il y a des supporters, on ne sait pas combien il y aura de stéphanois au stade. Mais quoiqu’il en soit, on sait que face à une équipe comme ça, il faudra qu’on fasse un gros match comme on avait fait à l’aller. »
« La seule chose que je n’aime pas, et on l’a peut être un peu fait contre Pau, c’est d’avoir des regrets et ne pas avoir joué. On connait notre projet et notre système de jeu, c’est ce que j’ai répété toute la semaine. Il faut jouer le match avec nos qualités, ce que l’on sait faire. Après il faudra être prêt au niveau de l’intensité, au niveau des courses. Mais avec ballon je pense qu’on peut causer des problèmes à beaucoup d’équipes. »