Alain Blachon était en direct hier sur le plateau de TL7 pour l'émission hebdomadaire Club ASSE. Pour l'occasion, il a livré une chronique sur la situation actuelle en illustrant des séquences du match contre Metz. Furieux de la situation, Alain Blachon n'a pas mâché ses mots. Extraits.

Un problème d'investissement

"On espère à chaque match une réaction parce qu'on est supporters de cette équipe, on les aime et puis on veut vraiment que ça marche. Systématiquement, on est déçu par les performances collectives et individuelles. Il y a trop de manquements dans l'investissement, l'envie, le mental, l'agressivité. Le championnat de Ligue 2 est un championnat agressif. On le voit sur la première action du match Krasso se fait démonter. Nous à l'inverse, il n'y a jamais personne qui fait passer un message à l'équipe adverse en disant : On est là aujourd'hui ! Tout le contraire de Metz, et ce qui me dérange c'est qu'on dirait que nous on a accepté cette situation. C'est un problème d'investissement !"

Alain BLACHON - Christophe GALTIER - Laurent BATLLES - - 07.01.2012 - Saint Etienne / Bordeaux - Coupe de France 2011/2012 - Photo : Jean Paul Thomas / Icon Sport

"Les joueurs sont en grande partie responsables dans l'investissement. Ils doivent être efficaces et avoir un état d'esprit de conquérant. Il faut gagner en abnégation et aussi en réflexion. Il y a des positionnements qui sont critiquables. On a des grosses lacunes défensives et ça batlles ne peut pas être à la place de ses joueurs. Notamment, il faut se tourner de 3/4 pour voir son adversaire du coin de l'oeil et le ballon en même temps pour analyser au mieux la situation et agir en conséquence. On apprend ça en 13 ans."

Il faut respecter le métier

"Tant offensivement que défensivement, on a des lacunes dans la détermination et dans la volonté de faire mal à l'adversaire. Il est essentiel de gagner les duels et le second ballon. Laurent Battles ne peut pas être à la place de ses joueurs c'est à eux de le faire ça quand même, ce sont les bases la mentalité et l'état d'esprit. Ce n'est pas normal, c'est leur travail ! Il faut respecter le métier ! On a le potentiel de faire bien mieux et arrêter de se dire "ce n'est pas de notre faute". En s'en sortira pas tant que nous n'aurons pas résolus ce problème !"

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