Le Derby agite beaucoup du côté de Lyon... Après la banderole déployée par le groupe de supporters lyonnais "Lyon 1950", l'OL a réagit via un communiqué que nous avons relayé hier sur le site. Toujours hier, les Lyons 1950 ont répliqué sur les réseaux sociaux...
Le communiqué de "Lyon 1950"
L’OL s’affirme saison après saison comme LA référence du football Français… en terme de communiqués (c’est toujours ça) et semble ne plus être en mesure de s’adresser autrement aux journalistes, instances, clubs, twittos et désormais supporters
Selon l’expression consacrée et auto parodique : « Lyon 1950 s’étonne que » l’OL semble avoir non seulement perdu les coordonnées du groupe pour lui adresser en privé ses remarques, mais également toute notion de ce qui fait le sel du derby (ingrédient nécessaire à la popularité fortement rémunératrice en temps normaux d’un match contre le 20eme du championnat) : à savoir piques et chambrages, réponses et railleries.
Nous connaissions la propension du club à laver plus blanc que blanc dans les domaines de la leçon de morale et de la disneylandisation du football, nous ignorions que nos relations avaient évolué vers l’échange de communiqués pudibonds et outrés.
Soit ! Par ce communiqué Lyon 1950 souhaite donc publiquement :
· Préciser que l’agonie et l’incitation à achever les Stéphanois ne sont en rien des appels au meurtre mais une utilisation imagée de notre volonté à contribuer à leur faire franchir le pas de la descente en L2.
· Voir « l’institution » Olympique Lyonnais communiquer avec pareilles fermeté et intransigeance leurs exigences d’excellence à ses joueurs intermittents, sensibles et dilettantes afin de sortir de cette molle et indigne 11ème place.
· Dénoncer le mépris avec lesquels sont traités les milliers d’abonnés de l’OL (groupes et hors groupes) réduits à se partager 2000 malheureuses places au profit de 3000 VIP qui pourront librement s’entasser dans les espaces clos du stade que sont les loges en période de pandémie. Recommander au club de bien vouloir les oublier à l’heure où l’appel annuel à « l’Union Sacrée » fleurira sur le fumier de sa déchéance sportive récurrente.
En espérant n'avoir trahi, heurté ou choqué aucune personne, institution ni premier degré prompt à l'indignation soyez assurés de notre sincérité.