L'aventure de Pascal Dupraz chez les Verts s'est mal terminée. Après plusieurs mois loin des radars, le haut-savoyard a rebondit pour une nouvelle mission maintien du côté de Dijon. Il s'est exprimé dans le Dauphiné avant un match capital entre Annecy et Dijon ce samedi. Extraits.

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"Ça s’est joué à un penalty. Lorsque je suis arrivé à Saint-Étienne, le club était à la rue complet. On a redonné espoir au peuple vert et on est allé jusqu’aux barrages. À l’époque, aucun spécialiste n’aurait misé un franc sur le fait qu’on y soit. Tout le monde pensait que les Verts étaient morts.

Après cet échec, j’ai fait un burn-out pendant deux mois, tant j’étais déçu de ne pas être parvenu à sauver les Stéphanois. Ces opérations maintien, c’est un peu mon fonds de commerce. On fait appel à moi quand les équipes sont au fond. Et plus la situation est désespérée, plus les présidents me trouvent meilleur. 

Ce qui m'a poussé à relever le défi à Dijon ? Si Le Dauphiné Libéré vous vire et que vous vous retrouvez au chômage et si un autre journal vous appelle pour un salaire sympathique et une mission un peu enthousiasmante, vous refusez ?

Pascal DUPRAZ (Entraineur Saint-Etienne ASSE) during the Ligue 1 Uber Eats match between Saint Etienne and Marseille at Stade Geoffroy-Guichard on April 2, 2022 in Saint-Etienne, France. (Photo by Alex Martin/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon sport

J’aime le foot et ce qui me pousse à continuer à 60 ans, c’est uniquement la passion. Mon meilleur souvenir au Parc des Sports d'Annecy, c'est une semaine assez sympathique de mai 2013 où l’on bat Lorient en demi-finale de Coupe de France et on enchaîne en championnat en battant Nice. Le pire c'est la défaite à domicile contre Saint-Étienne deux ans plus tard qui a scellé notre descente en L2.

Laurent Guyot [...] Si je peux lui filer une tatouille, je vais lui filer une tatouille. Comme lui a envie de me battre, je suppose."