Laurent Batlles n'est plus l'entraîneur de l'AS Saint-Étienne depuis décembre dernier. L'ancien coach des Verts était l'invité de France Bleu Gironde. L'occasion de revenir sur son échec stéphanois.
La Valse des entraîneurs
Laurent Batlles : « Oui, c'est sûr que ça devient un métier à risque. Pour autant, on le sait aussi quand on passe les diplômes et quand on entraîne. Il est vrai qu’on souhaite toujours faire une longue carrière dans les clubs, mais des fois il y a des choses qui se passent qui sont contraires à vos envies. Malgré tout, ça fait grandir et il faut le prendre avec pas mal de philosophie et essayer d’avancer, d’apprendre et de grandir. »
Les blessures ont pesé…
Laurent Batlles : « L’ASSE était 6 ou 7ᵉ quand je suis parti. Non, je ne pense pas que ça ait été de la panique. Il est vrai qu’il y a eu ces cinq défaites d’affilée qui m’ont coûté cher, je pense. Le fait aussi d’avoir 6 ou 7 blessés d’un seul coup, m’a coûté aussi pas mal de choses.
Il y a des saisons, je l’ai vécu avec Troyes, où tout se passe bien et vous n’avez pas de blessés, toutes les étoiles et planètes sont alignées. Et parfois, vous avez 10 matchs sans défaite, vous êtes plus ou moins élu meilleur entraîneur de L1 au mois d’octobre, et puis un mois après, vous avez 6/7 blessés et vous êtes virés. Ça fait partie du métier, c’est comme ça et il faut avancer. »
Batlles croit à la remontée des Girondins
Laurent Batlles : "Totalement, moi l'année dernière (NDLR Saison 2022/2023), j'avais une philosophie, mais comme vous l'avez vue, notamment contre les Girondins, très offensive, il fallait aller chercher des points pour pouvoir se maintenir parce qu'on partait de très très loin.
La deuxième partie de saison, on a perdu que trois matchs et il est important de faire des séries. Et aujourd'hui, ce qui est important, c'est de pouvoir enchaîner les résultats positifs, enchaîner les points, faire des matchs nuls après, enchaîner des victoires et puis surtout se rapprocher le plus possible des barrages. Parce que ça donne toujours beaucoup d'envie, ça donne beaucoup d'espoir aussi. Avec 17 matchs à jouer, être à 6 points du premier barragiste, ça donne un objectif total à votre équipe."