L’AS Saint-Etienne se rend au Paris FC samedi 8 avril 2023 au stade Charlety. Retour sur les rencontres Paris FC-ASSE qui ont déjà pu avoir lieu.
PEU DE MATCHES JOUES ENTRE LES DEUX EQUIPES
Les Verts n’ont joué que 8 fois contre les Parisiens. Né en 1969, le Paris FC n’a eu le statut professionnel qu’entre 1972 et 1974, entre 1976 et 1983 et depuis 2015 seulement. Mais il ambitionne aujourd’hui de devenir durablement le 2e club francilien de la capitale derrière le PSG.
Les Verts ont connu leur première défaite de leur histoire face à cette équipe au match aller à Geoffroy-Guichard le 15 octobre 2022 (0-2) au cours d’un match qui est l’un de leur pire joué à domicile cette saison, une humiliation comme l’ASSE en a trop connu avant la trêve.
Cette rencontre allait être d’ailleurs, à ce jour, la dernière pour le gardien Etienne Green, une des principales victimes de cette défaite et qui n’a plus refoulé les terrains en tant que titulaire de l’ASSE.
A l’extérieur, contre le Paris FC, l’ASSE est donc invaincue (4 matches, 3 victoires, 1 nul). Mais ce sera seulement son 2e match au Stade Charlety, les trois premiers ayant eu lieu au Parc des Princes. Le premier match au Stade Charlety, et le seul à ce jour, est donc le 16e de finale de la coupe de France disputé le samedi 18 janvier 2020 (3-2) lors de la campagne qui a mené l’ASSE jusqu’en finale de cette compétition, jouée dans des circonstances bien particulières.
TROIS JOUEURS SE SONT PARTICULIEREMENT DISTINGUES CONTRE LE PARIS FC
Si aucun joueur n’a commencé sa carrière en Vert contre le Paris FC, trois Stéphanois ont marqué leur premier but avec Saint-Etienne contre le PFC. Il s’agit du défenseur argentin Osvaldo Piazza qui, le 26 août 1972 à Geoffroy-Guichard a marqué le premier de ses 20 buts en Vert et le premier but de l’histoire du club contre les Parisiens dès la 2e minute. Pour faire bonne mesure, Jacques Santini inscrira, ce jour-là, un doublé, son troisième en Vert, pour une victoire 3-0.
Le deuxième joueur à marquer son premier but en Vert contre le Paris FC s’appelle Jean-Marie Elie. Le 14 octobre 1978, le milieu de devoir de la dernière équipe de l’AS Saint-Etienne championne de France en 1981, indispensable en soutien de Michel Platini, a marqué le 6e but de son équipe (il en a marqué dix pour l’ASSE) pour une large victoire 6-0.
Le dernier joueur à avoir ouvert son compteur but pour l’ASSE n’est autre que l’attaquant Charles Abi qui a égalisé à deux partout le 18 janvier 2020 avant que Mathieu Debuchy ne permette aux siens de se qualifier en 8e de finale de la coupe de France (3-2).
LES JOUEURS LIES AUX DEUX EQUIPES
Quatorze joueurs ont porté à la fois le maillot vert et le maillot du Paris FC. Peu de noms connus si ce n’est Jonathan Bamba qui a joué en prêt au PFC de janvier à juin 2016. Cette expérience lui a été bénéfique puisqu’il est revenu dans son club formateur où il a réussi à gagner du temps de jeu en particulier sous la direction de Jean-Louis Gasset.
Attardons-nous plutôt sur Thierry Laurey qui a été joueur à l’AS Saint-Etienne d’octobre 1990 à juin 1991 (27 matchs, 4 buts), un passage éclair où il a pu faire admirer sa hargne et son sens du combat à défaut d’un niveau technique élevé. Il est aujourd’hui l’entraîneur du Paris FC depuis juin 2021 avec des résultats encourageants l’année dernière puisqu’avec une 4e place, il a atteint les barrages, éliminé par Sochaux. Cette année, malgré un recrutement conséquent, il a plus de mal avec une 8e place après 29 journées. L’équipe semble toutefois en progrès et aspire à remonter au classement même si la montée ne sera pas pour cette saison.
On peut noter que le défenseur Yvan Maçon est prêté sans option d’achat au club francilien par l’AS Saint-Etienne depuis le dernier mercato d’hiver. Toutefois, il ne devrait pas pouvoir jouer cette rencontre.
En résumé, l’ASSE et le Paris FC ont peu de matches en commun mais nul doute que les Parisiens se rendront compte de la ferveur intacte conservée par les Verts dans la capitale. L’ASSE a toutes les chances de jouer à domicile au stade Charlety !
Article rédigé par Albert Pilia
