Alors que les résultats de l’ASSE sont très en deçà de ce qu’imaginaient dirigeants, joueurs et supporters, Jean-François Soucasse, le président exécutif de l’ASSE s’est exprimé sur les chances de remontée du club stéphanois dans le journal L’Equipe…

Engluée à la dernière place du classement, l’ASSE ne parvient pas à rassurer en ce début de championnat. Arrivée avec l’image de l’ogre de Ligue 1, elle ne semble pas prête à affronter la rudesse de la Ligue 2, un championnat exigent qui nécessite un temps d’adaptation. Jean-François Soucasse en est conscient et souhaite avant-tout ramener le calme avant d’imaginer la suite. La montée n’est pas perdue, mais il est trop tôt pour en faire un objectif avoué…

« Je suis partagé entre amener du calme et de la sérénité dans un club où l’agitation est un savoir-faire et le constat lucide que c’est plus difficile qu’espéré. Avec Loïc, Samuel et Laurent, on n’a jamais sous-estimé l’ampleur de la tâche. Reconnaissons qu’on ne répond pas encore aux exigences de la L2.

« La montée, c’est un rendez-vous fixé début juin »

05 Jimmy GIRAUDON (asse) during the Ligue 2 BKT match between AS Saint Etienne and Le Havre AC at Stade Geoffroy-Guichard on August 20, 2022 in Saint-Etienne, France. (Photo by Alex Martin/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport

Mais on n’a jamais cru qu’on allait la dominer du simple fait que l’on est l’AS Saint-Étienne. Notre priorité, en forme d’urgence, c’est de se remettre à gagner des matches, pour retrouver la légèreté de la victoire et un vestiaire heureux de la partager, puis d’enchaîner des séries. On verra alors où cela nous mènera. La montée, c’est un rendez-vous fixé début juin.

Si on n’y est pas, on ne se retrouvera pas en difficulté économique. Notre niveau d’endettement a été divisé quasiment par deux, on a consolidé nos fonds propres et d’autres joueurs, au salaire conséquent, arriveront en toute hypothèse en fin de contrat en juin 2023. Le club a été en capacité de descendre sans aucune contrainte de la DNCG, ni plan social – ce qui n’est pas courant pour une entreprise de 230 salariés – et avec une pérennité économique assurée sur deux ans. Y compris sans montée. Il n’a pas besoin de repreneur pour finir la saison. »