L'ASSE est officiellement entrée en négociations exclusives avec le groupe canadien Kilmer Sports Ventures ce lundi 13 mai 2024. Jean-Michel Larqué, ancien milieu de terrain des Verts, a commenté cet événement sur RMC.

Larqué tacle Caïazzo

Jean-Michel Larqué : "C’était inéluctable pour deux raisons. D’abord, parce qu’un président était totalement absent. Ce doit être inédit dans le football français. Cela faisait quatre ans que Bernard Caïazzo n’avait pas mis les pieds à Saint Etienne, c’était déjà bancal. Normalement, on marche sur deux jambes, là, il n’y en avait plus qu’une. Et celle qui restait, Roland Romeyer, en avait par-dessus la tête, il n’en pouvait plus de prendre des coups et d’être au mastic tout le temps.

Restait à trouver le repreneur, il s’en est présenté qui étaient argentés comme des "chaînes de puits et des cuillères en bois". Il y a eu des rumeurs, mais pas d’acheteurs, et c’est le premier sérieux qui s’est présenté. L’ASSE va mieux s’en porter, d’autant que, s’il n’y a pas de montée en 1ʳᵉ division, c’est catastrophique pour le budget du club, qui n’avait pas les moyens financiers de combler le trou qui allait se creuser.

L'appel à la prudence

Jean-Michel Larqué : "Alors là, je vais être extrêmement prudent. Je n'habite pas loin d'un club qui s’appelle les Girondins de Bordeaux. On m'avait dit qu’il fallait vendre pour repartir. Et là, il est tellement bien reparti qu’il est plus proche du National que de la L1. Je vais être prudent et dire que ce qui est important dans un club pro, c’est avec qui ils vont le faire, car à Saint Etienne, le président et le DG n’étaient pas toujours très bien entourés.

Rien ne me rassure, sauf ce qui se passe, le factuel, ce qui va être mis en place. J’ai vu trop de personnes dans le sport, qui étaient soi-disant des épées, des pointures, et qui se sont plantées. J’attends de voir gentiment ce qui va se faire."