Formé à l'ASSE, Idriss Saadi a connu de nombreux clubs tout au long de sa carrière. L'avant centre de 31 ans est de retour dans la région depuis le 27 juillet dernier. Après une courte aventure de 6 mois en Algérie, c'est en National 2 du côté d'Andrézieux qu'il a décidé d'effectuer son retour

Dans une interview accordée au Progrès, le joueur évoque son expérience passée, mais se projette également sur son avenir !

" Je n’ai pas connu de groupe pendant près de six mois, même si j’ai pu m’entraîner en fin d’hiver avec la réserve de Saint-Etienne où Razik Nedder a été très sympa avec moi. Au niveau du cardio ça va, mais c’est au niveau de la répétition des efforts et au niveau des jambes que ça commence à tirer. Il faut que j’encaisse la préparation et que mon corps se réhabitue. "

" À la base, je cherchais la Ligue 2 ou le haut de tableau National, mais le mercato est compliqué et je n’ai pas envie d’arriver dans un club comme quatrième choix pour passer encore une année où je subis. Là, c’est ma région, je sais que plus tard je vais m’installer par-là. Tout coïncidait, c’est le destin, pourquoi maintenant et pas avant ? Je pense que c’est le bon moment. "

Idriss SAADI - 04.08.2012 - Saint Etienne / Evian Thonon - Match Amical
Photo : Jean Paul Thomas / Icon Sport

" J’ai de très bons souvenirs à l’ASSE "

" Ma formation j’en garde de très bons souvenirs, c’est en pro que ça a bloqué mais il y avait des grands joueurs, des Aubameyang, Brandao, Gradel, Sinama-Pongolle… J’ai pu faire mon bout de chemin à Clermont avec un coach qui m’a fait confiance et lancé ma carrière. J’ai de très bons souvenirs à l’ASSE. "

Le joueur revient sur son court passage en Algérie. En juillet 2022, il s'est engagé au CR Belouizdad. Club dans lequel il sera resté 6 mois avant de se retrouver sans club depuis janvier dernier.

" Je m’engageais avec un club qui voulait aller loin en Ligue des Champions africaine. C’était une occasion à tenter et que je n’aurai peut-être pas la possibilité de revivre. Malheureusement, le coach n’était pas choisi au moment où j’ai signé et ça n’a pas matché. "

" Ce n’est pas l’échec qui a été dur, mais de vivre seul, sans mes enfants ni ma femme. [...] Je ne le referai pas."