Avant d'affronter l'AJ Auxerre, le buteur malien des Verts, Ibrahim Sissoko s'est exprimé dans Le Progrès. L'occasion de répondre sans détours aux questions posées. Extraits.

Recruté librement cet été après la résiliation de son contrat à Sochaux, Ibrahim Sissoko s'est imposé comme l'un des leaders de l'effectif stéphanois. Meilleur buteur de son équipe avec dix réalisations, il est l'une des valeurs sûres du groupe d'Olivier Dall'Oglio.

 

"Que tout le monde fasse plus d’efforts"

Ibrahim Sissoko (ASSE) : « Il fallait que tout le monde fasse plus d’efforts pour l’équipe. Si je fais bien mon travail, ce sera compliqué pour les défenseurs. C’est un duel. Si j’arrive à foutre le bordel dans l’équipe adverse, je le fais avec plaisir. Sur les derniers matchs, j’ai aussi été récompensé devant. »

 

Une attaque qui se peaufine

Ibrahim Sissoko (ASSE) : « Pour l’instant, on est dans un système qui nous réussit. On ne veut plus le perfectionner qu’autre chose. Avec Irvin (Cardona) et Caf (Cafaro), on essaie de se chercher. Par exemple, sur le match d’Annecy, je fais un appel au premier, je ne suis pas servi et il la met au deuxième pour Cardo qui finit bien. Il faut peaufiner cette connexion à trois. C’est de l’échange, il faut essayer d’avoir la position préférentielle pour chacun. »

 

Sissoko revanchard ?

Ibrahim Sissoko (ASSE) :  « Ne pas avoir connu de Centre de Formation ? Franchement, c’était toujours dans un coin de ma tête. C’était un rêve de devenir footballeur étant jeune. Je savais que sans les centres de formation, cela serait encore plus compliqué. Même si ce n’est pas une garantie pour devenir professionnel. Cela m’a forgé. Je suis un mec qui ne lâche pas. C’est la détermination que l’on met dans ce qu’on fait qui permet d’aller au bout. [...]

Il faut être conscient de son ego. Mais l’ego ça ne veut pas dire ouvrir sa bouche à n’importe quel moment. Il faut répondre présent là où les gens ne t’attendent pas. »