Tout va mieux à l'AS Saint-Etienne ces dernières semaines. Le changement d'entraîneur est salué par tout le monde. Un choix indéniablement payant. Parmi les autres options étudiées en interne, celle de Bruno Irles a été appuyé par Loïc Perrin. L'ancien coach de Troyes vit des moments compliqués.
Dall'Oglio, le bon choix
Le temps est à l'éclairci du côté du Forez. Les Verts enchaînent les bonnes performances et récoltent des points chaque semaine. Les stéphanois restent sur une belle série de six matchs sans défaite (5 victoires, un nul). À deux longueurs d'Angers, les Verts peuvent espérer terminer dans les deux premières places du classement. Synonyme d'accession en Ligue 1.
Si tout le monde a retrouvé le sourire, c'est en grande partie dû au renouveau apporté par Olivier Dall'Oglio depuis son arrivée.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes :
À domicile :
- 1.22 point par match sous Laurent Batlles
- 2.17 points par match sous Olivier Dall'Oglio
À l'extérieur
- 1.63 point par match sous Laurent Batlles
- 1.83 point par match sous Olivier Dall'Oglio
Le choix d'Olivier Dall'Oglio est donc parfaitement payant pour l'heure. Un choix des dirigeants qui peut être salué.
Perrin voulait Irles
Dans son édition du 6 décembre dernier, Le Progrès nous apprenait que Loïc Perrin opterait davantage pour donner les rênes à Bruno Irles :
"Loïc Perrin, serait séduit par l’option Bruno Irles (48 ans), viré de Troyes en novembre 2022 alors que le club de l’Aube était 13e de L1. L’ancien joueur formé à l’AS Roanne, qui souhaiterait s’appuyer sur un ancien joueur de l’ASSE comme adjoint, diviserait en interne, avec autant de partisans que de détracteurs. Le CV d’Irles, promu en Ligue 2 avec Pau (2020) et Quevilly-Rouen (2021), sa motivation et sa connaissance de l’effectif, où il retrouverait Tardieu, son capitaine dans l’Aube, et Appiah qu’il a eu sous ses ordres chez les jeunes à Monaco, pourraient faire pencher la balance en sa faveur."
Bruno Irles serait alors venu accompagné de Jérémy Clément.
Irles chez Textor
Le duo s'est formé du côté de la Belgique quelques mois plus tard. Le 14 février, l'ancien troyen remplace Claudio Cacapa à la tête de Molenbeek. Un club en crise qui devait rapidement retrouver des résultats.
Jérémy Clément explique alors au Dauphiné Libéré :
"J'ai rencontré Bruno Irles cet été par l’intermédiaire de Dado Prso, un ami commun. Bruno n’avait jamais eu d’adjoint et il en cherchait un pour pouvoir travailler de manière un peu systématique afin de l’accompagner et en qui il pouvait avoir confiance.
Donc, il m’a dit : “Si je pars quelque part, je t’emmène.” Pour l’épauler, il cherchait quelqu’un de plus jeune, qui a joué, qui a des compétences et qui aime échanger. Il voulait une complémentarité avec son adjoint. J’ai coché les cases.
Bruno m’a appelé lundi dernier. Claudio Caçapa était l’entraîneur jusque-là et il avait été remercié le dimanche 11 février. On se connaît avec Claudio, mais on n’a pas échangé, c’est trop délicat. Après, on a discuté lundi avec le club, j’en ai parlé en famille, j’ai fait la valise et le mardi, j’étais à Molenbeek. J’ai signé en 24 heures ! Si les résultats reviennent, cela ramènera de la sérénité. Nous en tout cas, on croit au maintien. On n’a pas accepté une mission suicide. C’est un challenge possible.
Viré après 5 matchs
Quelques semaines plus tard, coup de théatre en Belgique. Après seulement cinq rencontres, Bruno Irles a été remercié par John Textor, propriétaire du club belge. Quatre défaites et un nul.
Le changement d'entraîneur n'a rien changé. Molenbeek n'a pas gagné une seule rencontre depuis… le 16 décembre ! Lanterne rouge de Pro League, l'aventure de Bruno Irles a été de courte durée du côté de la Belgique.