L'ex stéphanois Fabien Lemoine s'est livré pour Ouest-France. En fin de contrat au FC Lorient, il est à la recherche d'un nouveau projet et ne veut pas tirer sa révérence. Il est à l'écoute de tous les projets sur la plan national et espère qu'une nouvelle mission s'offrira à lui rapidement. Il ne veut pas que sa carrière se termine, il ne se dit "pas préparé à cela". Extraits.
Il a refusé Amiens et Versailles
"Aujourd’hui, le foot me manque, mais le plus dur, c’est de se dire que, certainement, cela va être la fin de ma carrière. Mentalement, ce n’est pas évident. Je ne m’étais pas préparé à ça. Prolonger, j’y croyais. Dans les jours qui ont suivi la fin de saison passée, c’était d’ailleurs très positif pour la suite. Parce que sur les matches que j’ai pu jouer, j’avais un ratio de points intéressants. J’ai respecté mes engagements : quoi qu’il arrive, j’attendais la décision de Lorient. J’ai, entretemps, refusé deux opportunités, Amiens et Versailles."
Ouvert à tout projets
Au tout début, mes recherches étaient uniquement dans le grand Ouest. Je ne voulais pas trop m’éloigner pour des raisons familiales.Désormais, on a ouvert sur le rayon national. Mais je n’ai pas de contact. Je m’accroche, je ne sais pas ce qui se passera ce week-end en termes de résultats, peut-être que certains clubs auront des besoins…Je suis ouvert à tous les projets en L1, L2, ou en National avec un objectif de montée. Je cherche un club avec des infrastructures, un stade, une ambiance, je veux profiter un maximum, vivre des émotions une dernière fois. Mais je sais que, passé le 31 août, cela sera encore plus compliqué. Mentalement, j’ai encore la « dalle ».
"Je n’ai pas fait le deuil de ma fin de carrière. Tant que la cloche n’a pas sonné, je m’accroche ! Après, je n’attendrai pas des mois et des mois. Si d’ici la fin de l'été il n'y a rien, ce sera la même chose au mercato d’hiver, il faut être réaliste… Aujourd’hui, j’ai le sourire, mais plus les jours passent et plus on se rapproche de quelque chose qui ne me va pas. J’ai kiffé pendant 15 ans au haut niveau. J’ai eu des périodes sur le banc ou des blessures, certes, mais j’ai dû faire 500 matches sur 15 ans, c’est une bonne moyenne, je suis fier, je n’ai pas à rougir, mais je ne veux pas en parler comme si c’était du passé…"